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 Expliquation des Troubles Psychologique

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Danny McAdams
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Danny McAdams


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MessageSujet: Expliquation des Troubles Psychologique   Expliquation des Troubles Psychologique EmptyLun 17 Mar - 22:25

La schizophrénie

La schizophrénie est une modification du fonctionnement du cerveau qui perturbe le processus de la pensée et du jugement, la perception sensorielle et la capacité d’interpréter et de réagir de façon appropriée à des situations ou à des stimuli particuliers. La schizophrénie n’est pas un problème de personnalité multiple.

Il s’agit d’un trouble du fonctionnement cérébral pour lequel personne n’est à blâmer. Environ un pour cent de la population adulte souffre de schizophrénie. Les premiers symptômes apparaissent habituellement entre 17 et 24 ans et peuvent être confondus avec des comportements courants à l’adolescence. Plusieurs cliniciens décrivent les symptômes typiques de la schizophrénie comme étant «positifs» ou «négatifs».

Les symptômes positifs comprennent:

* Hallucinations - la personne entend, ressent ou voit des choses qui n’existent que dans sa tête
* Idées délirantes - idées fausses tenaces, méfiance
* Troubles marqués de la pensée - difficulté à communiquer, incohérence
* Comportement bizarre et désorganisé

Les symptômes négatifs comprennent:

* Alogie - trouble d’enchaînement de la pensée, de la parole
* Anhédonie - incapacité de ressentir du plaisir
* Effet d’abattement - manque d’émotion ou monotonie
* Comportement asocial - peu d’intérêt envers les autres
* Amotivation - manque d’intérêt ou de ténacité
* Apathie - absence d’émotions, indifférence

Les deux groupes de symptômes se retrouvent dans cette maladie mais pour chaque personne atteinte, l’un ou l’autre groupe prédominera. La schizophrénie est une maladie incurable mais certains médicaments permettent d’en traiter les symptômes.

Les troubles schizo-affectifs

Certaines personnes manifestent à tour de rôle des symptômes communs à la schizophrénie et à la maladie affective bipolaire (psychose maniaco-dépressive). Ces troubles n’ont jamais été bien définis ni étudiés. Les médecins traitent habituellement ces troubles en jumelant des antipsychotiques ou antidépresseurs et des psychorégulateurs (stabilisants de l’humeur).

Les troubles affectifs

(dépression et trouble affectif bipolaire)

Les troubles affectifs ou troubles de l’humeur comprennent la dépression (trouble affectif unipolaire) et la psychose maniaco-dépressive (trouble affectif bipolaire). Ces problèmes sont courants en psychiatrie et affligent 5 % de la population adulte en tout temps. Ils se manifestent essentiellement par des troubles de l’humeur.

On remarque, lors d’une maladie bipolaire ou psychose maniaco-dépressive, des cycles de dépression grave en alternance avec des cycles de manie.

Dans la manie, on retrouve les symptômes suivants:

* Énergie sans limite, enthousiasme débordant et hyperactivité
* Propos rapides et disparates, ton de voix élevé
* Accès de colère, disposition à argumenter constamment
* Comportements aux conséquences fâcheuses comme achats extravagants, conduite automobile imprudente, investissements risqués
* Idées fausses, déraison
* Lorsqu’elle est déprimée, la personne peut:
* Avoir des problèmes de sommeil (dormir trop, ou trop peu)
* Perdre intérêt pour ses activités quotidiennes ou perdre l’appétit
* Se sentir diminuée, coupable ou désespérée
* Être triste
* Avoir de la difficulté à se concentrer
* Devenir très irritable

Il ne faut pas confondre la dépression grave ou unipolaire (décrite ci-haut) avec la réaction dépressive (avoir le cafard ou «les bleus»). La réaction dépressive, ou trouble affectif situationnel, est un état temporaire déclenché par les épreuves de la vie. Si ce trouble persiste, la personne devrait consulter un médecin afin de déterminer s’il ne s’agit pas en fait d’une dépression.

La dépression postnatale ou post-partum (que certains désignent «baby blues», est une forme de dépression majeure et non une légère tristesse suivant la naissance de son bébé. En plus des autres symptômes de la dépression, la mère peut démontrer :

* Un manque d’intérêt à l’égard du bébé et de ses proches
* Un sentiment de peur d’être une «mauvaise mère»
* Un sentiment d’inquiétude à l’égard du bien-être du bébé
* De l’agressivité ou des pensées violentes à l’égard du bébé ou d’elle-même

Les troubles obsessionnels-compulsifs

Les personnes atteintes de troubles obsessionnels-compulsifs sont constamment troublées par des pensées récurrentes ou des sentiments qui leur viennent à l’esprit involontairement (obsessions) et qui les incitent à effectuer des gestes répétitifs et ritualisés (compulsions). Les patients considèrent ces pensées comme insensées et parfois désagréables, mais ils ne réussissent pas à les oublier ou à leur résister. Environ un sixième de la population présente des symptômes obsessionnels mineurs. Les troubles obsessionnels-compulsifs débutent généralement à l’adolescence et leur évolution est intermittente. Les personnes atteintes de ces troubles ont aujourd’hui accès à une information plus complète et à des traitements plus efficaces.

Parmi les observations les plus fréquentes, on retrouve:

* Des idées violentes
* La peur d’être infecté par des germes ou de la poussière
* Des doutes continuels (la porte d’entrée est-elle fermée ?...)
* Des ruminations obsessionnelles qui consistent à revenir sans arrêt sur un mot, une phrase ou un problème insoluble.

Outre les obsessions, le patient obsessionnel souffre de compulsions, c’est-à-dire qu’il répète inlassablement et de façon ritualisée des gestes apparemment dépourvus de signification.

Les compulsions fréquentes comprennent:

* Vérifier quelque chose à répétition
* Se laver de façon continuelle
* Nettoyer pour éviter la contamination
* Accomplir des tâches ou disposer des objets d’une façon précise (ordre de grandeur, couleur, nombre, etc.)

Les troubles d'anxiété

Environ 7 à 15 % de la population souffre de troubles d’anxiété. Dans l’état de panique, caractérisé par des crises récurrentes de panique, la personne ressent des étourdissements et des douleurs au niveau de la poitrine; elle a l’impression d’étouffer et transpire abondamment. Ces crises peuvent durer de quelques minutes à quelques heures. La crainte d’être victime d’une autre attaque et le sentiment d’impuissance qui s’ensuit compliquent la situation et exacerbent l’anxiété. Il existe d’autres formes d’anxiété telles la peur d’objets particuliers (phobies) et la peur des lieux publics (agoraphobies).
Les troubles d’anxiété chez les jeunes

Reconnaissant l’incidence et les effets de l’anxiété chez les jeunes, en 2001, la Régie régionale a lancé une campagne de sensibilisation pour promouvoir le dépistage, la recommandation et le traitement de l’anxiété chez les jeunes de 14 à 25 ans.

Les troubles de la personnalité

Les troubles de la personnalité regroupent un large éventail de troubles reliés à une façon rigide et déformée, profondément ancrée, d’établir des rapports, de percevoir et de concevoir l’environnement ainsi que sa propre personne. Ces troubles ressortent clairement chez les individus qui ne peuvent s’ajuster aux critères de comportement normalement acceptés au travail ou dans la société en général et qui s’avèrent incapables d’établir des relations interpersonnelles adéquates et durables. Parmi les symptômes les plus fréquents, on remarque :

* Incapacité de s’adapter aux situations sociales
* Intransigeance et acharnement à avoir le dernier mot
* Relations interpersonnelles instables
* Entêtement excessif

Les troubles de l'alimentation

Les troubles de l’alimentation les plus fréquents sont l’anorexie (régime alimentaire restreint menant à une perte de poids dramatique) et la boulimie (consommation de grandes quantités de nourriture, suivie de vomissements provoqués, de périodes de jeûne, d’abus de laxatifs ou d’exercices physiques excessifs). L’anorexie et la boulimie sont des troubles complexes qui trahissent des problèmes émotifs sous-jacents. La peur de prendre du poids et l’insatisfaction à l’égard de son image corporelle sont typiques.

Les signes avant-coureurs comprennent:

* Remarques sur son poids; préoccupation grandissant à l’égard de son image corporelle
* Pensées obsessionnelles sur l’accumulation, la consommation ou le refus de nourriture
* Refus de manger certains aliments pour éviter de prendre du poids
* Vérification constante de son poids
* Isolement à l’heure des repas
* Régimes draconiens suivis d’orgies alimentaires
* Sentiment d’irritabilité, d’anxiété ou de dépression liés à son poids
* Perte de mémoire et manque de concentration
* Chez les femmes, irrégularité ou absence de règles

Si la personne qui souffre d’anorexie ou de boulimie n’est pas traitée, de graves complications sont à prévoir, incluant des troubles cardiaques, une perte de densité osseuse, des problèmes rénaux, des troubles digestifs, et même, la mort.

L'alcoolisme et la toxicomanie

L’usage abusif de drogues ou d’alcool peut entraîner une dépression grave et l’apparition de symptômes spécifiques aux maladies mentales. L’abus de ces substances ne déclenchera pas à lui seul une maladie mentale, mais il en compliquera certainement le diagnostic. L’alcoolisme et la toxicomanie peuvent être considérés comme des maladies.

L’abus d’alcool, de médicaments et de drogues est très répandu. L’alcoolisme et la toxicomanie sont considérés comme des modes d’adhésion au groupe, et des études démontrent que de 20 à 50% de la clientèle psychiatrique fait un usage abusif d’alcool et (ou) de drogue. On note que l’usage ou l’abus de substances toxiques constituent souvent une méthode d’autotraitement pour une personne qui veut fuir les symptômes d’une maladie mentale.

L’abus de ces substances peut compliquer le traitement de la maladie mentale. C’est pourquoi on recommande souvent une cure de désintoxication comme première étape du traitement. Le succès de la cure dépend de la motivation de la personne. Si votre proche souffre d’un tel problème en plus d’une maladie mentale, son médecin devrait être consulté en ce qui a trait à son état psychiatrique et à sa médication dans le cadre d’un programme de désintoxication. Le sevrage de l’alcool ou de drogues peut entraîner des effets secondaires sérieux et il est important de déterminer si la personne doit être dans un milieu supervisé ou non.

Le trouble de stress post-traumatique

Le trouble de stress post-traumatique est un état de choc et de profonde inquiétude causé par un événement grave comme une agression sexuelle, la guerre, une catastrophe naturelle, un incendie, un accident, ou tout autre événement traumatisant que la personne vit, voit ou apprend. L’exposition répétée ou continue à des traumatismes, surtout à un jeune âge, peut accroître les chances de développer le trouble de stress post-traumatique. Il y a davantage de TSPT chez les femmes que chez les hommes.

Les premiers symptômes du trouble de stress post-traumatique se manifestent au moins un mois après le traumatisme. Chez certaines personnes, ces symptômes peuvent passer inaperçus pendant des années. Habituellement, la personne souffrant de stress post-traumatique:

* Revit le traumatisme
* Fait des cauchemars et pense de façon obsessive à l’événement
* Adopte des comportements d’évitement (fait des efforts pour ne pas se remémorer l’événement traumatique ou évite certains lieux)
* Éprouve un sentiment de culpabilité
* Éprouve des sentiments de colère
* Démontre de l’hypervigilance; est toujours en état d’alerte pour faire face au danger

Le suicide

Le suicide est l’une des 10 principales causes de décès au Canada: chaque année, plus de 4000 Canadiens s’enlèvent la vie. Et c’est au Québec que l’on trouve l’un des taux de suicide les plus élevés au pays. Les hommes d’âge moyen, les jeunes et les personnes atteintes de troubles mentaux sont parmi les personnes les plus à risque. Le risque qu’une personne se suicide est difficile à évaluer et dépend largement des antécédents personnels de la personne, de ses expériences de vie et de ses tentatives de suicide antérieures. Le suicide est un acte dont les effets sont dévastateurs sur la famille et sur l’ensemble de la société.

Les personnes atteintes de maladie mentale sont particulièrement vulnérables en raison des symptômes parfois insoutenables des désordres qui les affligent. Le désarroi associé à la dépression, le chahut continu des voix intérieures et la paranoïa extrême sont quelques-unes des raisons qui peuvent pousser les personnes atteintes à faire des tentatives de suicide. Un événement stressant ou une situation difficile au plan affectif peut exacerber le risque, comme par exemple, la mort d’un proche ou d’un ami, une peine d’amour, un échec à l’école ou au travail, etc.

Il faut être à l’affût de certains signes qui peuvent laisser présager qu’une personne contemple le suicide.

* Des messages directs comme: «Je veux en finir.»; «La vie ne m’apporte plus rien.»; «À quoi bon vivre?»
* Des messages indirects comme: «Vous seriez bien mieux sans moi.»; «Je pars pour un long voyage».
* Retrait social ou repli sur soi extrême
* Distribution de ses objets de valeur
* Usage abusif d’alcool et (ou) de drogue
* intérêt marqué pour les armes à feu ou les drogues
* Référence à la force de caractère et au courage des personnes qui se suicident
* Peu ou pas de réaction à la perte d’un être cher

Une personne qui envisage le suicide peut cacher sa détresse sous des dehors fanfarons ou bourrus. Les symptômes varient selon la personnalité.

Il faut toujours prendre au sérieux les messages et les signes précurseurs! La personne suicidaire est aux prises avec une douleur émotive extrême et recherche un moyen de mettre un terme à sa souffrance, pas nécessairement à sa vie. Elle a besoin d’aide pour trouver des solutions et un message d’espoir.
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Danny McAdams
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MessageSujet: Re: Expliquation des Troubles Psychologique   Expliquation des Troubles Psychologique EmptyLun 17 Mar - 22:25

Maniaco-Dépressif (Bipolaire)

Autrefois appelé maniaco-dépression, le trouble bipolaire fait partie des troubles de l'humeur, auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire). C'est pour éviter les préjugés associés au mot " maniaque " et de son emploi très souvent péjoratif que la maladie fut appelée trouble bipolaire.

En général, c'est une maladie qui comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Lors de l'accès maniaque, la personne est hyperactive. Elle peut engager des dépenses inconsidérées, avoir des propos et des attitudes farfelus, et présenter d'autres troubles comportementaux ou plus simplement vivre de façon excessive. Lors de l'épisode dépressif, la personne au contraire, présente des signes de très grande dépression. Entre ces deux phases, la personne retrouve souvent un état normal. Le danger de cette maladie est le risque de suicide ainsi que des difficultés d'adaptation sociale dû à une incompréhension de l'entourage de la personne atteinte.

Les classifications officielles DSM-IV et CIM 10 distinguent trois types de trouble bipolaire :

* le trouble bipolaire 1 (alternance de périodes de manies, de dépressions majeures voire de troubles mixtes mêlant manie et dépression et d'intervalles libres),
* le trouble bipolaire 2 (alternance de périodes d'exaltation modérée appelée hypomanie, de dépressions majeures et d'intervalles libres)
* et la cyclothymie (alternance de périodes à symptômes hypomaniaques et de périodes à symptômes dépressifs). Certains auteurs (Klerman, Akiskal) ont identifié d'autres types à partir de la notion de spectre bipolaire.


* Syndrome de Kleine-Levin : maladie rare qui affecte principalement les adolescents et les jeunes adultes. Forme atypique du trouble bipolaire, elle est caractérisée par des cycles d'hypersomnie importants, jusqu'à vingt heures de sommeil par jour, marqués par des troubles du comportement, de boulimie, d'irritabilté, de désorientation, d'hallucinations, de bouffées délirantes, d'hypersexualité (désinhibition), d'un manque total d'énergie, d'absence émotionelle et d'un repli sur soi. On note également souvent une hypersensibilité au bruit et à la lumière. Dans de nombreux cas, les crises durent de quelques jours à quelques semaines et s'estompent avec le temps pour disparaître complètement vers la trentaine. Forum de discussions - Syndrome de Kleine-Levin (KLS)

Le Diagnostic

Le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué. Il faut en moyenne 10 à 12 ans et quatre à cinq médecins différents avant que le mal ne soit nommé. De même, on estime que 40 % des dépressifs sont en réalité des bipolaires qui s'ignorent. La recherche de périodes d'exaltation est un bon moyen pour établir le diagnostic ; mais il n'est pas toujours évident pour le patient de comprendre que les périodes où il se sentait particulièrement bien ont la même origine que les périodes où il se sentait mal. Ce diagnostic peut être confirmé par le fait que les dépressions des bipolaires sont souvent dites atypiques (en lieu et place de l'insomnie, par exemple, le dépressif « atypique » est atteint de la maladie de trouble bipolaire.

Devant la fréquence des troubles bipolaires et l’importance de l’enjeu pronostique, la recherche de signes de bipolarité devrait être systématique devant tout épisode dépressif. Elle devrait répondre à une codification afin de faciliter la démarche diagnostique :

* Prise en compte des antécédents familiaux qui ne se limitent pas simplement à rechercher des troubles de l’humeur chez les ascendants et collatéraux. L’existence ou non d’un alcoolisme, de troubles du comportement, d’une originalité, de suicides ou de tentatives de suicides, de troubles anxieux, de troubles des conduites alimentaires, de troubles obsessionnels doivent être recherchés.

* Parmi les antécédents personnels, les manifestations pouvant témoigner d’un trouble de l’humeur pourront orienter le diagnostic vers un trouble bipolaire : période d’euphorie et d’excitation, de dépenses excessives, comportements originaux, problèmes avec la justice, alcoolisme, conduite à risque ou excessive, crises de violence ou d’agressivité, la notion d’une cassure par rapport à l’état antérieur, d’un changement , d’une modification du caractère, la notion d’un virage de l’humeur lors d’une prescription préalable d’antidépresseurs...

* Chez la femme, des troubles de l’humeur survenant dans les suites de l’accouchement et avant le retour de couches seront très en faveur d’une bipolarité.

* Un âge de début précoce au moment de l’adolescence ou au début de l’âge adulte est un indice à prendre en compte, le trouble unipolaire ayant un début plus tardif.

* Un tempérament de base de type hyperthymique caractérisé par une hyperactivité, une hypersyntonie, des projets multiples, une sociabilité excessive peuvent orienter le diagnostic. D’autres traits de personnalité sont fréquemment retrouvés chez les patients bipolaires : hypersensibilité, dépendance affective, recherche de sensations fortes...

* La symptomatologie dépressive évoquant une bipolarité peut présenter une ou plusieurs particularités : symptômes psychotiques, altération du rythme circadien avec inhibition psychomotrice majeure le matin et atténuation en fin de journée, symptômes de dépression atypique : hypersomnie, hyperphagie, inhibition psychomotrice pouvant aller jusqu’à un blocage de la pensée, labilité de l’humeur.

D’autres symptômes n’ont pas de spécificité propre mais sont fréquemment observés : irritabilité, agressivité, réaction de colère, sensitivité excessive, émoussement affectif pouvant aller jusqu’à une incapacité à pleurer et ou à exprimer des affects négatifs.

Hypersexualité

L'hypersexualité, aussi appelée sexualité compulsive, est un comportement sexuel humain qui se traduit par une recherche continue et persistante du plaisir sexuel.

Pour les femmes, l'hypersexualité est parfois appelée nymphomanie (composé de nymphe, une divinité féminine de la mythologie gréco-romaine souvent représentée sous les traits de jeunes filles nues, et de manie, du latin mania signifiant folie). Pour les hommes, l'hypersexualité est aussi appelée satyriasis (de satyres, créatures de la mythologie grecque, qui incarnent la force vitale de la nature).

Le concept d'hypersexualité remplace aujourd'hui les anciens concepts de nymphomanie et de satyriasisme. À ces anciens concepts était associé un trouble psychologique caractérisé par une obsession vis-à-vis du sexe entraînant une libido considérée comme trop active.

La limite à partir de laquelle on parle d'hypersexualité est sujette à débat, car la libido est inégalement partagée entre les êtres humains, qu'ils soient hommes ou femmes. Il est donc très difficile de définir un niveau « normal » de pulsions sexuelles. Certains se contentent d'un rapport sexuel épisodique, d'autres en ressentent le besoin quotidiennement, voire plus comme ceux qui recherchent des relations considérées comme hors-normes ou à plusieurs partenaires dans le cadre de la sexualité de groupe.

Le consensus aujourd'hui tend à parler d'hypersexualité lorsque les conséquences sur le plan social deviennent inacceptables.

L'hypersexualité, chez la femme, ne doit pas être confondue avec le Syndrome d'excitation génitale persistante.

Mythomanie

En psychologie, la mythomanie est une tendance au mensonge pouvant aller jusqu'à altérer durablement la vie sociale. Il a été observé que le mythomane ment souvent parce qu'il craint la réaction (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité.

Cette pathologie entraîne un handicap social important dans les cas où le malade procède à des altérations mineures et crédibles de la réalité. L'aveu étant souvent ou presque toujours accompagné de réactions négatives de l'entourage, la mythomanie tend à s'auto-entretenir.

Contrairement au menteur, le mythomane n'est pas totalement conscient de son mensonge (Tartarin « ne ment pas; il se trompe », écrit Daudet). Il ne distingue pas clairement la réalité des événements issus de son imagination (voir l'article Pensée magique). Le phénomène est cependant normal dans la phase préadolescente : le jeune enfant se raconte comme étant vraies des histoires imaginaires. Ces mensonges ne sont pas intentionnels : l'enfant croit dans une certaine mesure à ce qu'il raconte. C'est là une étape normale et généralisée de l'enfance. Quand cette tendance persiste après la fin de l'adolescence, elle est considérée par notre société comme un trouble du comportement, tandis que d'autres sociétés l'acceptent (voir Chamanisme). Elle est alors qualifiée de mythomanie et peut, non traitée, annoncer un désordre psychiatrique plus grave : névrose ou même psychose.

La mythomanie est considérée comme une organisation névrotique ou prénévrotique de la personnalité. Elle fut souvent qualifiée au XIXe siècle d'hystérique. Elle peut également être présente lors de troubles psychotiques.

Le recours fréquent, voire permanent, aux mensonges constitue pour le mythomane un moyen de fuir une réalité dont l'acceptation le ferait souffrir. Il élude ainsi cette réalité douloureuse. Le décès d'un proche, l'annonce d'une maladie incurable, une séparation douloureuse, un grave échec scolaire, sentimental ou professionnel, voire un avortement, bref, tout choc émotionnel important peut favoriser une fuite dans une « nouvelle réalité » plus supportable. D'autres formes de fuite se réalisent par la prise d'alcool, de comportements à risque, ou enfin plus banalement d'antidépresseurs.

On considère dans la culture occidentale cette altération de la vérité comme traduisant au moins un manque de confiance en soi, quand ce n'est pas de maturité affective (résistance à la frustration, par exemple)

Traitement [modifier]

L'analyse psychiatrique, par le biais de différentes techniques d'anamnèse, peut aider le mythomane à retrouver les causes profondes, enfouies dans l'inconscient, de son trouble. Il est alors mieux armé pour en guérir, s'il le souhaite.

Le Narcissime

Le narcissisme désigne communément l'amour qu'une personne vit pour elle-même. Une telle sollicitude envers soi-même est le fondement d'une bonne santé. Toutefois, lorsque l'investissement de soi devient fermé et figé, il génère chez l'individu une tendance à tout interpréter en fonction de sa propre personne. La psychologie définit le narcissisme comme une fixation affective sur soi-même.

Freud qui a introduit le concept, parle de narcissisme primaire sain, pour désigner une période de l'enfance où le bébé investirait exclusivement son "moi", par ailleurs mal différencié de celui de l'objet. Ce narcissisme primaire est actuellement vu comme une fiction théorique qui a donné lieu à nombre de débats (cf. [les écrits de Jean Laplanche, etc). Le « narcissisme secondaire » désignerait lui un investissement libidinal du moi qui se fait au détriment de l'investissement libidinal d'objet. Il repose sur un moi différencié ce qui le distingue du narcissisme primaire. Dans les cas les plus graves, cet investissement se fait dans un circuit fermé, Freud pensait d'ailleurs que la schizophrénie était une modalité du narcissisme.

* Les trouble de la personnalité narcissique:

Il s'agit d'un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d'être admiré et de manque d'empathie qui apparaissent au début de l'âge adulte et sont présents dans des contextes divers.

* Le sujet (Homme ou femme) a un sens grandiose de sa propre importance. Il surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport.
* Est absorbé par des fantaisies de succès illimité et de pouvoir.
* Pense être spécial et unique et pense pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens de haut niveau.
* A un besoin excessif d'être admiré.
* Pense que tout lui est dû et s'attend à bénéficier d'un traitement particulier et favorable à ses désirs.
* Exploite les autres et utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
* Manque d'empathie et n'est pas disposé à reconnaître les sentiments ou les besoins des autres.
* Envie les autres (Jalousie) et croit que tout le monde l'envie.
* Fait preuve d'attitudes et de comportements hautains et arrogants.

Origine mythologique

Ce terme provient du mythe grec de Narcisse.

Dans la mythologie grecque, Narcisse était un jeune homme dont s'éprit la nymphe Echo. Comme Echo ne savait que répéter la dernière syllabe des mots qu'elle entendait, elle fut incapable de lui exprimer son amour. À défaut de pouvoir lui parler, pour entrer en contact avec lui, elle voulut le toucher. Après qu'il eût repoussé ses avances, elle mourut. Face à cette impossible communication, Narcisse se croit indigne d'amour et incapable d'aimer. Il veut se retrouver en regardant le reflet de son visage dans une mare. À force de soupirer après son image, sans échange humanisant de paroles vivantes, il finit par mourir... Il fut transformé en un narcisse, la fleur qui porte son nom.
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MessageSujet: Re: Expliquation des Troubles Psychologique   Expliquation des Troubles Psychologique EmptyLun 17 Mar - 22:26

La Pyromanie

Considéré comme un trouble du contrôle des impulsions, la pyromanie se manifeste généralement pendant l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

Plus commune chez les hommes, elle a comme caractéristique principale le besoin irrépressible de mettre le feu.

Les pyromanes ont depuis leur enfance une fascination pour le feu, sa vue leur procure un plaisir intense : intérêt, curiosité, attirance pour le feu lui même et pour tout ce qui s'y rapporte, jusqu'à l’allumage délibéré et réfléchi d'incendies, et ceci de façon répétée.

Fascinés par tout ce qui fait référence au feu, les pyromanes peuvent être des collectionneurs d’objets, des amateurs de conférences et de discussions s’y rapportant. Plusieurs spécialistes du trouble sont formels en évoquant que parmi les pompiers volontaires on trouve beaucoup de pyromanes.

Ce trouble peut aussi avoir le caractère symbolique d’une perversion où le désir de mettre le feu manifeste de fortes pulsions agressives inconscientes liées au symbolisme sexuel du feu et de la flamme.

Chez les pyromanes le passage à l’acte a ceci d’essentiel, c’est qu’il est planifié. Par ailleurs, souvent ces personnes peuvent se comporter de façon héroïque (au risque de leur propre vie) pour venir en aide aux victimes, voire donner l’alarme et même éteindre le feu; mais aussi ils peuvent simplement contempler leur fait.

Mécanisme Cognitif : Le pyromane est en quelque sorte dans un état second de dépersonnalisation, tel qu'il doute parfois du fait accompli. Avant l’acte il a un sentiment croissant de tension et d'excitation, excitation qui monte rapidement jusqu'à « son apogée » en quelques minutes, parfois en quelques heures. Au début du processus l’individu offre une résistance à l’impulsion, mais à un certain niveau, la résistance se casse, et il passe à l’acte; une détente, un certain soulagement et même le sentiment d’une gratification accompagnent ce moment. Le pyromane éprouve un plaisir inouï, à contempler ces incendies ou à participant aux événements qui en résultent. Cette impulsion ne répond à nul autre besoin, le feu n'est pas allumé pour un bénéfice commercial, ni pour améliorer ses conditions de vie, ni pour manifester une idéologie sociopolitique, ou cacher une activité criminelle, ni même pour exprimer colère ou vengeance, ni en réponse à des idées délirantes, à des hallucinations ou à un trouble du jugement. Par la suite et ceci de façon générale, il n’est pas affectés par les conséquences de ses actes : dommages, blessures ni même par les décès. Le pyromane dans très peu de cas éprouve de la culpabilité, de la honte ou des regrets par rapport à l'acte accompli.
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