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Jayden Lowe
.. x_[Autiste]_x .. Administrateur *...What?..*

Nombre de messages : 74
Age : 34
Chambre : Chambre 05
Maladie : Autiste de haut niveau - Avec quelques phobies par-ci, par-là...
Humeur : *| Lunatique |*
Surnom du Patient : Jayd'Moon
Orientation de Votre perso : Bisexuel
Date d'inscription : 16/03/2008

Dossier Personnelle
Rang: Patient
Relations:

"Jayd', est-ce que tu m'écoute?"
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"Jayden."
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"JAYDEN !"
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Sujet: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Ven 21 Mar - 19:20

* [© Jayden] + Identité + NOM : Lowe PRENOM(S) : Jayden James SURNOM : Jay, Jayd', le bizarre… DATE DE NAISSANCE : 12/06/1989 SIGNE ASTROLOGIQUE : Gémeaux AGE : 19 ans SEXE : Masculin GROUPE SANGUIN : O+, donneur universel ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuel MALADIE/TROUBLE: Autisme de haut niveau de puis la naissance. C’est sans doute ce qui lui a causé le plus de problème durant toute sa vie… Il a développé l’aquaphobie, le jour où il a faillit se noyer car il ne savait pas nager. L’eau ne le dégoûte pas, mais la simple pensée d’être coincé dans un bassin rempli d’eau, d’être oppresser sous le poids de ce liquide froid et transparent le terrifie du plus haut point. Depuis ses viols, il est devenu bélonéphobe, une peur bleue des aiguilles. Il ne peut pas s’en empêcher, à chaque fois qu’on vient pour lui prendre du sang ou pour lui administrer un calmant, il revoit le visage de son agresseur... La Ballistophobie également car c’est une arme à feu qui a abattue sa mère devant ses yeux. Le moindre coup de feu, le son ou le fait de lui montrer une arme à feu peut déclencher en lui une crise de panique immédiate, le pétrifié sur place. Il est également une victime de trouble de TSPT, depuis son premier viol. Il fait des cauchemars et le moindre mouvement brusque à son égard peut réveillé de mauvais souvenirs en lui… ÉTAT : Moyen mais à tendance instable…Enfin, cela va dépendre de vous, si vous décidez de le brusquer ou non. NATIONALITE : Allemande ORIGINE: Allemande LIEU DE NAISSANCE : Mannheim / Allemagne LIEU DE VIE : Stuttgart / Allemagne FAMILLE : Oulah… Bah il y a sa mère, Felicia Lowe. Elle a toujours été là pour lui, depuis sa naissance jusqu’à ses dix ans. Maintenant elle est morte et rien ne pourra la ramener pour le plus grand malheur de Jayden. Mais présentement, il arrive à gérer son absence, à vivre sa vie. C’est grâce à tout ce qu’elle lui a apprit. Bien entendu, il a un père, les bébés ça ne vient pas avec les cigognes hein… Il ignore son identité, celui-ci est décédé quelques mois avant sa naissance. À ce qu’il parait, il lui ressemble comme deux gouttes d’eau mais ça, c’est ce qu’il parait… Tout ce qu’il sait de lui, c’est qu’il avait les yeux turquoise, qu’il était costaud, généreux et qu’il se nommait James. Durant une partie de jeunesse volée, il y a eût Blaise. Répugnance. Terreur. Voilà ce qui vient à l’esprit de Jayden lorsqu’il pense à cet homme. Bref. À part ça, il y avait le médecin, Hiesberg, qui s’est occupé de lui pendant un moment alors qu’il tentait de recommencer sa vie, sans oublier le centre qui c’est chargé de le prendre en main jusqu’à ses quatorze ans. Ensuite… bah c’est tout. + Détails plus ou moins importants… + NOMBRE DE PIERCINGS : Aucun. NOMBRE DE TATOUAGES : Aucun. LE PRENOM QU’IL N’AURAIT JAMAIS VOULU PORTER : Blaise. Aussi simple que ça. Pourquoi aurait-il voulu porté le prénom de l’homme qui a foutu sa vie en l’air, celui qui l’a détruit, celui qui l’a séparé de sa mère et de son enfance ? Je vois vraiment pas… POSITION DANS LAQUELLE IL DORT : La plupart du temps, sur le ventre, un bras replié sous son oreiller. D’habitude, il est aussi emmitouflé dans ses couvertures, bien au chaud et la tête tourné sur un côté. Ainsi, il a cette impression d’être en sécurité… LUNETTES OU VERRE DE CONTACT : Il n’en a pas besoin, ses yeux, aussi spectaculaires soient-ils, sont également sans problèmes et particulièrement perçants. COULEUR PREFEREE : Le bleu. Pour lui, le bleu permet de rêver, de se sentir à l’aise dans la foule. C’est une couleur de fraîcheur, il en mettrait partout. SAISON DETESTEE : L’été. C’est trop chaud et voir toutes ses personnes qui se baignent… il se sent encore plus étouffé. NOMBRE DE RELATION(S) SERIEUSE(S) : Deux. Pas beaucoup hein ? D’abord sa première copine ensuite son premier copain… les autres n’étaient que des amourettes comme ça, des amours qui n’avaient pas marchés. UNE MAUVAISE HABITUDE : Pendant un moment, il se rongeait les ongles jusqu’au sang. C’était douloureux et pas très joli à voir. Il a parfois la fâcheuse habitude de regarder ailleurs lorsqu’une personne parle, comme s’il n’y prêtait pas attention alors que c’est tout à fait le contraire. PORTE BONHEUR: Dans son porte feuille, il y a une petite photographie de sa mère et de lui lorsqu’il était encore un gamin. Ça l’air un peu vieux jeu mais bon, c’est la seule chose qu’il a encore d’elle. Il possède également un trèfle à quatre feuilles qu’il a fait plastifier étant enfant, pour ne pas qu’il sèche et qu’il se brise. C’est un peu étrange ou unique, tout dépend de la façon dont vous le voyez… + Description morphologique. + DESCRIPTION PHYSIQUE : « Dommage qu’il ne cause pas, je l’aurais bien invité chez moi quelques fois… Ce mec c’est une vraie bombe ! Vous êtes sûrs qu’il est devenu cinglé ? » Anonyme, ex-voisin de pavillon. À dix-neuf ans, Jayden n’a toujours pas dépassé le 1m80, faisant tout juste 1m77. Ce n’est pas bien loin me direz vous, mais c’est quand même trois centimètres de différences et pour un gars comme lui, ces trois centimètres de plus lui aurait sans doute donner une vie plus facile. Pourtant, cette grandeur est parfaite pour lui. Mince, élancé, bassin étroit et d’une apparence presque frêle, Jayd’ n’est pas du tout considéré comme un « monsieur muscle ». Son corps est bien surplombée par une fine musculature, mais juste assez pour ne pas donnez l’impression qu’il est une crevette. Gardant donnant cette finesse d’un jeune homme en santé, il n’est pas très imposant de carrure, même si ses épaules sont quelques peu carrés et solides, un ventre ferme et plat. Un joli cœur quoi. Si vous l’observez bien pendant quelques secondes, vous vous apercevrez que sa beauté à quelque chose d’exotique, de mystérieuse. N’étant pas très corpulent, ses membres sont très fins, des doigts de pianistes… dommage qu’il ne sache pas en jouer. Étant donné qu’il ne mange pas beaucoup, il maintient un poids qui varie difficilement car le jeune homme ne grossit pas, quoi qu’il fasse, quoi qu’il mange. De la chance ? Peut être, mais pas si les docteurs croient que vous êtes partiellement anorexique alors que c’est faux… N’étant pas vraiment une personne qui aime resté sous le soleil à l’extérieur –l’été n’est décidemment pas sa saison préférée-, sa peau à toujours conservé une certaine pâleur couleur ivoire. Il est pâle, certes mais qu’il ne semble maladif ou d’une quelconque couleur verdâtre. Ses joues sont souvent légèrement rosées, soit pour la température fraîche soit parce qu’il est une personne en santé malgré son état. Même s’il finit par aller prendre l’air et de rester un long moment sous le soleil, rares sont les fois où sa peau prendra une teinte basanée, brune ou tout simplement foncée. Par contre, si un jour vous entrez dans sa chambre et qu’il est debout devant sa fenêtre, fixant l’extérieur, vous remarquerez que les rayons du soleil lui donne une jolie couleur dorée, presque imperceptible, comme si un vaporeux halo se dévoilait autour de lui. Sa peau, elle est douce, satinée et presque aucune marque n’a été tracée. Je dis presque car il a une cicatrice d’environs quatre centimètres de longueur et sept millimètres de largeur à la base du côté gauche du cou, blessure qui le marquera à jamais. Oh ! J’oubliais : il a aussi de nombreuses petites cicatrices, des marques de seringues et d’injections donnés par les médecins, dans les plis des coudes. Une autre chose qui le différencie des autres, la seule marque qui soit resté sur son corps sans compter les minuscules grains de beautés sur son visage et sur le reste de son anatomie : une tâche de naissance en forme de trèfle à quatre feuilles qui se situe à mi-chemin entre son omoplate et son épaule gauche. Dernière édition par Jayden Lowe le Sam 22 Mar - 8:50, édité 4 fois

Jayden Lowe
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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 8:41

La chose qui frappe le plus les étrangers lorsqu’ils rencontrent Jayden pour la première fois, c’est son regard. Un regard extrêmement intense, franc et incompréhensible. Tantôt brillant d’intelligence et de vivacité, d’émotions et de « faroucherie », ensuite perdu, voilé par une lueur lunatique, presque effrayante. Non seulement ses changements sont quelques peu perturbants et inquiétants, mais ce n’est pas la seule chose que vous remarquerez bien vite. Ce que les gens admirent la plupart du temps de ses yeux, se sont leurs couleurs : l’un deux, le droit, est aussi turquoise que la mer azurée de l’Australie. Le second, le gauche, est marron moyennement foncé, donnant une certaine douceur à son regard, un soupçon mielleux. Ils sont plutôt grands, délicatement étirés vers l’arrière, quelque peu en amande. Leurs couleurs différentes suscitent souvent l’intérêt des personnes autours de lui, qu’ils soient pétillants ou mornes. Le reste de son visage semble être taillé avec délicatesse, comme s’il était un ange. Ses traits doux gardent toutefois leur masculinité, une certaine virilité adoucie. Des sourcils fins et bien détaillés qui lui donnent un air cocasse lorsqu’il les fronce en pensant. Un nez droit, ni trop grand ni trop petit pour son visage fin, futilement ovale. Pour conclure le tout, des lèvres roses pâles, minces et bien définies. Son visage est encadré par ses cheveux, des cheveux simples et élégants. Ils sont coupés avec originalité, en pointes toutes aussi inégales les unes que les autres. Les pointes les plus longues vont jusqu'à la base de sa nuque, si ce n’est qu’un peu plus long. Effilés et fins, mais sans manquer de volume, ils sont souvent en bataille ce qui ne fait que lui rajouter du charme. Jayd’ a souvent quelques mèches de cheveux qui lui tombent devant les yeux, en les cachant partiellement, rehaussant cet aspect mystérieux de son physique. Sinon, ils sont raides, soyeux et ils partent dans tout les sens car il ne prend pas la peine de les peignés tout les jours sans toutefois lui donner un air étrange, miséreux et trop gonflés. D’une jolie couleur brune clair, on a souvent l’impression que plusieurs reflets viennent s’installés dans ceux-ci : brun foncé, brun miel, blond… Et parfois même cuivré. Ceux-ci entourent son visage avec douceur. FACON DE S’HABILLER : N’étant pas une personne très préoccupé par son aspect vestimentaire et par la mode, Jayden ne peut se contenter que du nécessaire soit : une bonne paire de jean –le plus souvent des jeans un temps soit peu moulantes qui lui tombent parfaitement sur les hanches et pâles, grisâtres- et un simple t-shirt de couleur unie fera très bien l’affaire. Malgré tout, il a une net préférence pour les chandails de couleurs clairs, comme par exemple dans les tons : blanc, gris, bleu pâle… Bien sur, il pourrait aussi porté des chandails un peu plus foncés comme le vert olive ou le noir. Jayd’ porte parfois des t-shirt avec un logo simple, abstrait mais une fois de plus, il se fiche pas mal d’avoir un look classe ou non. Il aime bien rester en pyjama –pantalon de jogging gris- avec un t-shirt blanc. Les seules couleurs de chaussettes qu’il accepte de porter sont le blanc et le noir. Côté chaussures, il ne porte généralement que des converses noirs avec une semelle blanche. Pour les accessoires, il ne met rien, sauf une ceinture en cuir noir, joliment décorer par une boucle en forme de vieille chaîne stéréo. PARTICULARITE PHYSIQUE : Ses yeux, d’une couleur différente ainsi que sa tâche de naissance en forme de trèfle à quatre feuilles. Sinon, nada. + Description psychologique. + DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : « Le caractère de Jayden va vous semblez bien complexe, rempli d’incohérences, une fois que vous le connaîtrez bien en entier. Mais que demandez de plus, de la part d’un autiste ? » Dr. Hiesberg, Ex médecin et psychologue de Jayden. Comme vous pouvez le constater, Jayden est un des malheureux élus de la nature : il souffre d’Autisme de haut niveau. Vous en conclurez donc que c’est un être des plus lunatique, désorganisé, indifférent et fuyant, n’est-ce pas ? Et bien vous avez presque raison. Bien qu’il soit autiste, Jayden n’est pas la cible de tous les symptômes de cette maladie mentale mais seulement d’une partie. Par exemple : il n’est aucunement atteint de déficience intellectuelle. Même qu’au contraire, c’est un véritable génie pour tout ce qui touche les mathématiques et les études. Seulement, il ne semble pas s’en intéresser, ayant un comportement plutôt blasé. Solitaire, depuis qu’il est gamin il a toujours aimé jouer seul dans son coin avec ses propres jouets. Pas qu’il aime mieux faire l’antisociale et de ne pas partager ses choses, mais c’est dans sa nature d’être ainsi. Si vous l’approchez et que vous arrivez à vous liez d’amitié avec lui, il n’en sera que plus enchanté de passer du temps en votre compagnie. Il n’est pas toujours distant avec les autres, seulement lorsqu’il entre dans sa bulle, dans ses pensées. Il ne parle pas beaucoup, ne disant des choses que lorsqu’il a quelque chose à ajouter, n’utilisant pas sa salive pour rien. Un peu dur d’écoute, il est difficile pour lui de rester concentré totalement sur une discussion, surtout si celle-ci ne l’intéresse pas d’avance. S’il vous aime bien, rare sont les fois où il tombera en « transe » devant vos yeux alors que vous lui posez une question. Étant une personne relativement calme, il est rare qu’il se laissera emporter par les évènements. Par contre, ne restez pas dans son chemin si par mégarde il pique une crise car il peut devenir… violent ? Non, mais ses émotions deviennent si fortes et si intenses qu’il ressemble à un animal prit en cage, le rendant encore plus vulnérable aux yeux de tous. Ses crises sont généralement causées par ses phobies (les armes à feu, l’eau et les aiguilles) ou des situations de paniques, d’angoisse. Réagissant très vivement à la moindre perturbation, il lui arrivera de sursauter si vous prenez un objet devant lui alors qu’il était perdu dans ses pensées. Cela peut vous paraître amusant, mais dans ses situations son cœur peut se mettre à battre à cent milles à l’heure. Il fixe souvent son attention sur des détails, la plupart du temps insignifiants, comme par exemple un morceau de chiffon qui flotte aux vents, une roue qui tourne. Ce sont des conditions comme celle-là qui l’aide à s’envoler pour son propre monde. Si un jour vous lui adressez la parole, que vous l’appelez par son nom et qu’il ne répond pas, la meilleure chose à faire serait de ne pas paniquer et de ne pas trop le brusquer pour le ramener sur terre. Si vous lui faites faire un sursaut, il risque d’avoir un mouvement de répulsion à votre égard, presque brutal, et il se reculera, sous le choc. Quand on dit de ne pas jouer avec les émotions des autres, c’est du sérieux pour lui. Dans ces cas comme ceux-ci, il préfère éviter le contact visuel, se sentant mal à l’aise dans de telles circonstances. Il refusera également tout contact physique à ce moment, que se soit un câlin ou une simple poignée de main –du moins, cela va dépendre de la situation et de la personne…-. Il accepte difficilement les changements autours de lui. S’il ne sursaute pas lorsque vous changer quelque chose devant lui à son insu, alors ses réflexes vifs ressortiront. Car si ce n’est pas l’un, c’est l’autre. Angoissé, il lui arrive souvent de paniquer seulement parce qu’il a fait un mauvais rêve, se mettant à trembler de tous ses membres avec la respiration coupée, saccadée… Si l’on exclus le fait qu’il soit autiste, Jayd’ s’avère être une personne sympathique et un peu moqueuse. Étant réservé, il n’ira pas dire une méchante connerie au premier venu qu’il croise ou tout simplement faire des blagues en public. Loin de là, il n’en fait qu’avec ses ami(e) et encore là, il préfère rester présent et « écouter » ce que les autres ont à dire, attendant d’avoir lui-même un truc à raconter. C’est une personne méfiante, insécure, il n’accordera pas sa confiance totale à n’importe qui comme ça, et encore moins s’il trouve là personne inquiétante, de son point de vue. Il est farouche, il n’y a pas de doute là-dessus mais une fois qu’on arrive à percer ses mystères et ses pensées, on se rend compte qu’il est gentil, « drôle » et franc. Peut être même affectionné, si on lui laisse un peu de temps. Il peut également parler longuement, s’il vous trouve apte à discuter avec lui mais il est rare qu’il puisse débuter une discussion ou la poursuivre très longtemps avec un parfait, tout cela va dépendre de la personne avec qui il s’entretient. Ayant des tendances à être trop direct, il est rarement gêner –mais ça lui arrive- de ce qu’il dit même si c’est quelque chose des plus cavalières aux yeux des autres… Il peut facilement rendre une personne embarrasser s’il lance tout bonnement une question ou des paroles quelques peu « intimes » ou « personnelles », ce qui est normal, dans le fond. C’est sans aucun doute son côté naïf qui ressort dans ce genre de conditions. Il n’est peut être pas des plus patients non plus, mais il sait se retenir. Il lui arrive d’être « cassant », dans certaines situation, si celles-ci lui déplait totalement. Il n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds, même s’il n’est pas vraiment capable de se défendre contre les gens qui le font. N’étant pas très réceptif à l’humour les premières fois, il lui arrivera souvent aussi de juste sourire à une plaisanterie s’il aime bien la personne. Sinon pas d’inquiétude, votre tour viendra. Il faut juste lui laisser un peu plus de temps que les autres. Jayden peut aussi devenir sensibles envers les autres, si vous faites partis de sa vie. Une fois qu’il fait confiance, il devient un peu naïf, presque mignon, mais tout en gardant cette indépendance sociale. Les gens sont souvent portés à croire qu’il est insensible car il est calme et toujours dans ses pensées mais bon, ce n’est pas vraiment le cas. Vous n’avez qu’à regardez son dossier médical, si vous ne me croyez pas… AIME / AIME PAS / VILAINE MANIE : Jayden aime surtout le calme autour de lui, ça l’aide à faire le vide dans sa tête –car il y a beaucoup de choses, dans cette jolie tête- même si parfois il serait mieux qu’on ne le laisse pas trop partir… Il aime se sentir en sécurité, avec les autres, près des autres. Il aime les choses simples et bien faites, étant un peu un maniaque de l’ordre –les papiers, seulement-, il aime beaucoup la nature même si l’extérieur n’est pas fait pour lui, il aime manger sucré… Il n’aime pas les changements, qu’ils soient petits ou brusques –s’ils sont trop brusques, vous savez ce que ça représente-, il n’aime pas se faire rabaisser, les armes à feu, l’eau, les aiguilles… Il n’aime pas beaucoup de chose en fait, étant une personne un peu difficile autant sur le côté émotionnel et que sur le côté nourriture (XD), mais pourtant il garde tout pour lui. Une vilaine manie chez lui, c’est qu’il s’agrippe lui-même le collet, il resserre ses doigts sur son chandail, à la base du cou, lorsqu’il est anxieux. Il tapote aussi des doigts, surtout l’index, lorsqu’il est dans sa bulle. COMPORTEMENT ENVERS LES AUTRES : Comme je l’ai dis plus haut, tout cela va dépendre de la personne qui lui tient compagnie. S’il ne vous connaît pas, il se montrera un peu méfiant, curieux et très calme. Il sera sans doute peu réceptif à l’humour –sans s’empêcher de sourire par contre- et ne parlera sans doute pas beaucoup. Si vous montez dans son estime, il se montrera plus « énergique », plus sociale et moins distant. Il se pourrait même que vous l’entendiez rire ! Mais si, au contraire, vous descendez dans son estime… Alors là tout sera différent. Une certaine froideur risque d’être présente, une certaine faroucherie et encore moins de paroles. PARTICULARITE PSYCHOLOGIQUE : Ses phobies le paralysent sur place. Il se met à paniquer lorsque les médecins viennent vers lui pour lui injecter de la morphine ou lui faire des prises de sang, ce qui est la même chose pour les armes à feu et lorsqu’il voit de l’eau –une piscine, pas un verre d’eau- il s’éloigne. Bref, pour le reste se sera à vous de juger… Dernière édition par Jayden Lowe le Dim 23 Mar - 7:42, édité 1 fois

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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 8:44

+ Histoire + « La vie c’est comme un escalier: des fois tu montes, des fois tu descends… mais tu ne sais pas toujours où tu vas terminer. » Jayden Lowe, 5 Octobre 2003 23 Septembre 1998 / Mannheim, Allemagne. « Le Docteur Hiesberg est demandé à l’accueil, c’est urgent ! » C’était une voix pressée, presque anxieuse, qui venait d’être entendue dans tout l’hôpital principale de Mannheim. Le docteur qui venait d’être interpellé se dirigea rapidement vers l’endroit indiquer, se demandant pour quel raison il y avait une urgence dans l’entrée…Au fur et à mesure qu’il se rapprochait de la zone, il entendait des bruits étouffés, de l’agitation et son cœur qui battait de plus en plus. Il pressa le pas, un mauvais pressentiment en tête. Les bruits de voix qui éclatait étaient de plus en plus forts, de plus en plus fréquents. Après quelques descentes de marches et tournants dans les couloirs, il commença à apercevoir un rassemblement dans le hall, une foule de curieux, de gardiens et d’autres membres du personnel. Les voix s’étaient calmées mais il y avait dans l’air une lourdeur incontestable, une lourdeur intense qui angoissait tout le monde présent. Les gens chuchotaient, on pouvait clairement entendre des : « Que lui est-il arrivé… » Ou des « Pauvre petit..! ». « Laissez passer le docteur, il est arrivé ! » Dit un gardien d’une voix forte, alors qu’il apercevait Hiesberg s’approcher de la masse de gens. Le docteur se fraya un chemin à travers la foule, en repoussant quelques uns qui ne comprenaient pas la gravité de la situation et il réussit à atteindre le centre d’attention. Son cœur ne fit qu’un bond, son sang se glaça devant le spectacle devant lui. Au « centre du monde », il y avait un jeune garçon inconscient étendu sur le sol, dans les bras d’une dame qui le tenait serré contre elle. Le gamin avait le front couvert de sueur, ses cheveux collés contre son crâne et il semblait éprouvé de la difficulté à respirer. L’enfant était prit de tremblement, sa peau était aussi blanche que la neige. Ses vêtements étaient un peu trop grands pour lui, comme s’il s’était amusé à mettre les vêtements d’un adolescent plus âgé et il n’avait rien au pied… mais le pire n’était pas là. Son chandail était couvert de sang. IL était couvert de sang, le gamin en avait sur les mains, dans le cou et sur les pantalons. Prit d’un petit étourdissement, le docteur se dépêcha de mettre un genou par terre et posa son stéthoscope contre le torse du jeune garçon. « Depuis combien de temps est-il ainsi? » « Je l’ignore, il est entré chez moi dans cet état ! J’ai paniquée en le voyant et je l’ai emmenée aux urgences à toute vitesse. Je n’ai aucune idée de ce qui lui est arrivée!... Oh mon dieu et tout ce sang… » « Ça va aller madame, je vais m’en occuper. APPORTER MOI UNE CIVIÈRE ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. De jeunes infirmiers arrivèrent avec la civière demandée, l’installèrent doucement sur celle-ci et vite, direction la salle d’urgence ! Alors qu’ils courraient presque dans le couloir avec la civière, le médecin entreprit de lui mettre un masque respiratoire, sentant la pression du gamin redescendre dangereusement. « Comment va-t-il ? » Demanda un des jeunes infirmiers qui « dirigeait » la civière. « Je n’en sais rien. Il est mal en point mais franchement, je l’ignore… » Alors qu’il appuya le masque respiratoire contre le visage du gamin, celui-ci ouvrit soudainement les yeux, ses pupilles dilatées, la panique dans ses yeux bicolores. Le médecin eût un léger sursaut en voyant ses iris de couleur différente mais secoua la tête, essayant de pensée à ses actes et non à ce qu’il voyait. Ils arrivèrent finalement dans la salle d’urgence, poussant les grandes portes avec rapidité et poussèrent la civière jusqu’en dessous de la grande lumière. Le médecin gardait une main sur le torse du gamin pour le rassurer et lui fit un petit sourire, doux et apaisant. « Ne t’inquiète pas gamin, nous allons nous occuper de toi. » Et trouver ce qui t’est arrivé, ce qui t’as mis dans cet état. Il posa ses yeux sur les vêtements souillés de sang du jeune garçon qui respirait de plus en plus rapidement, sans doute qu’il ne comprenait pas ce qu’il faisait ici. Alors que les infirmiers se hâtaient autour de lui, Hiesberg releva son regard vers le visage de l’enfant. Sa lèvre avait été fendu il n’y a pas si longtemps, on pouvait encore voir la blessure qui était entrain de se refermer. Et là, il s’aperçut que son chandail continuait à s’imbiber de sang, ainsi qu’une plaie qui semblait profonde… « Oh seigneur… Apporté-moi une lingette et du désinfectant! » Une jeune femme lui tendit presque aussitôt ce qu’il venait de demander et le Dr. Approcha sa main de la plaie avec le tissu mouillée… Mais rien ne se passa comme il l’aurait bien voulu. Il sentit le souffle du jeune devenir de plus en plus irrégulier, saccader. Il le retint sur la civière, l’obligeant à rester couché. Levant les yeux vers l’infirmière qui l’assistait, il lui demanda d’aller chercher une seringue et de lui administrer une dose de tranquillisant. Dès qu’il vit la seringue dans les mains de la jeune femme, les yeux du gamin s’écarquillèrent de terreur et ce fut la panique. Il eût un mouvement de répulsion et se redressa prestement, essayant d’arracher le masque oxygénant sur son visage. Prit au dépourvu, la deuxième infirmière laissa tomber la bouteille de désinfectant sur le sol, le liquide s’échappant partout sur le sol, pour aider le Dr. Hiesberg à maintenir le gamin. Celui-ci ne criait pas pour l’instant, ne laissant tomber que quelques gémissements de terreur tout en essayant d’échapper aux mains qui le retenaient cloué sur la civière. « Vite ! Administré-lui le calmant ! »Ordonna le docteur alors qu’il tentait de ne pas lâcher le jeune garçon. Remontant sa manche avec vitesse, c’est à ce moment que le gosse laissa tomber un cri, se débattant avec force. Dans ses yeux bicolores, ont pouvait y voir une telle détresse, une telle panique lorsqu’il regardait la seringue. La jeune infirmière hésita et introduit finalement l’aiguille dans la chaire du gamin qui ouvrit la bouche, aucun son n’en sortant. Il se débattit encore quelques instants puis il commença à ramollir, essayant de combattre le tranquillisant qui coulait en lui. La dernière chose qu’il vit fut l’infirmière qui l’avait retenu portée une main à sa bouche, troublée et le docteur qui eût un soupir de soulagement. Puis, plus rien, la noirceur l’envahi entièrement. Le docteur passa ses mains sur son visage, essayant de reprendre son calme. Il n’avait jamais vu un gamin se débattre autant lorsqu’il était le temps de lui administrer un calmant. En fait, il n’avait jamais vu un gamin se débattre autant tout court. Avec l’aide d’un infirmier, il souleva le gamin et le déposa sur le lit de la salle d’urgence –pour libérer la civière et travailler plus efficacement-. Il sentit sa gorge se serrer à la vue du chandail barbouillé de sang. Espérons que ce n’était pas le sien, ça ne pouvait pas être le sien… non? Il prit des ciseaux et coupa le tissu, ne prenant pas de chance au cas ou le garçon serait blessé, et réussit à lui retirer son chandail sans trop de difficulté. Le Dr. Hiesberg s’attaqua rapidement à la blessure la plus grave apparente du gamin : la plaie à la base de son cou, sur le côté gauche. Il nettoya la plaie avec douceur, fit quelques points et y plaça un pansement. Il posa ensuite son regard sur le reste du torse et il ressentit un immense soulagement en voyant qu’il n’y avait pas d’autres blessures graves, mais il fut hésitant en voyant des traces bleutées sur les côtes et sur son abdomen. Mais qu’est-ce qui lui était arrivé, bon sang ? Il allait lui faire un examen complet, c’était décidé. * 12 Juin 1989 / Mannheim, Allemagne** C’était durant un matin tiède du mois de Juin qu’une jeune femme allemande eût ses premières contractions alors qu’elle venait tout juste d’entreprendre une petite marche santé dans son nouveau cartier. Heureusement pour elle, des gens que l’ont pourraient signalés de sympathiques étaient dans le coin et s’étaient empressés de l’emmener à l’hôpital le plus près, ceci dit à environs quarante minutes en voiture. La jeune femme perdit ses eaux à peine entrée dans l’hôpital, et elle fut aussitôt reçut en salle d’accouchement. Juste comme ça, la situation pourrait être considérée comique, si ce n’était que la jeune femme perdit connaissance après seulement deux autres contractions, la douleur étant trop forte. Comment allaient-ils réussir à faire sortir le bébé, maintenant que la mère était dans les pommes et qu’elle aurait dût être en disposition de pousser. Les médecins n’eurent pas d’autre choix, après quelques tentatives de réanimation qui échouèrent lamentablement, de passer à une méthode sérieuse : la césarienne. Les médecins durent se dépêcher de commencer l’opération pour que le bébé soit hors de danger mais les choses se compliquèrent lorsque les signes vitaux de la jeune femme se mirent à vaciller pour finalement descendre en flèche. Ce ne fut qu’après quelques longues minutes qu’il réussir à stabiliser l’état de la jeune femme et ils purent enfin extraire le bébé du ventre de la nouvelle maman. Le bébé était né prématuré, d’environs un bon mois et demi, il était tellement minuscule entre les mains de la sage femme. Si petit qu’il y avait de quoi s’inquiéter, il pesait à peine 4.5 livres ! Après l’avoir nettoyé rapidement, ils le mirent aussitôt dans l’incubateur. S’ils avaient un peu de chance, le bébé allait survivre mais si la moindre petite complication devait survenir, il n’aurait que quelques jours, deux voire un, à vivre. Vous connaissez sûrement la suite ? Et bien, le bébé passa la nuit sans trop de problème. Quelques fois, ils crurent qu’il avait fait des arrêts cardiaques mais c’était toujours de fausses alertes. La jeune maman, qui avait finalement retrouvé ses esprits, ne pu le voir que les deux jours qui suivirent l’accouchement. Elle ne put que toucher sa peau de ses propres mains aux alentours d’une semaine plus tard, les médecins ne voulant pas prendre de chance l’avaient gardé sous observation. Dès que le poupon fut en mesure d’être confié à sa mère, celle-ci ne semblait vouloir plus jamais le lâcher, elle le nomma joliment Jayden James, en mémoire de son défunt père. Hélas, il était mort il y avait à peine de cela quelques mois et cet enfant était le seul souvenir, la seule chose au monde qui la rattachait à son petit copain décédé. James était le nom de celui-ci, avant que la leucémie ne l’emporte, c’était donc une façon de lui dire merci pour ce magnifique présent. Le bébé était né prématurément alors qu’il ne devait naître que le mois prochain, il y avait des risques pour l’enfant nouveau né. Après quelques conseils judicieux et le numéro de téléphone d’une des sages femmes, elle pu repartir avec son nouveau né dans sa nouvelle demeure. Le lendemain matin, Felicia –c’était son nom- n’entendant pas le moindre dans la chambre de son nouveau né, pas le moindres pleurs, commença à paniquer, se disant qu’il était mort durant la nuit, qu’il n’avait pas pu survivre, qu’elle avait fait une erreur… Mais non. Alors qu’elle était entrée en trombe dans la petite chambre éclairée par la lumière du jour et qu’elle c’était penchée au dessus du berceau, celui-ci la regarda à son tour, tout calme et silencieux. C’est là qu’elle vit ses yeux bicolores pour la première fois. L’un deux était d’un joli marron foncé, comme les siens et l’autre d’un magnifique turquoise pur comme ceux de son père. Sa vie commença réellement ce jour-là, son fils entre les bras et une nouvelle raison de vivre. Dernière édition par Jayden Lowe le Sam 22 Mar - 9:03, édité 1 fois

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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 8:46

Tout allait très bien les premières semaines, les premiers mois. Jayden ne pleura quasiment jamais, fixant sa mère avec curiosité et amusement. Un enfant parfait? Il l’était pour elle, jusqu’à ce que malheureusement elle découvre quelque chose qui allait changer sa vie et celle de son nourrisson. Jayden n’avait qu’un an lorsqu’elle remarqua ses «absences» de plus en plus fréquentes, son désintéressement envers ses jouets, envers elle. Il semblait souvent perdu, lunatique et ce fut lorsqu’il sembla se désintéresser à la nourriture qu’elle fut prit de frayeur et elle l’emmena illico presto à l’hôpital. Lorsque le médecin lui apporta son diagnostic, elle crût qu’elle allait s’effondrer. Jayden souffrait d’autisme de haut niveau, une forme d’autisme plus rare. Tout s’expliquait si bien maintenant… « Mais… pourquoi? » « Il semblerait que vous aillez vécue un stress majeur pendant la grossesse, particulièrement entre la 24e et la 28e semaine, c’est une des causes génétiques reliés à ce trouble. Cependant, je peux vous rassurer en vous disant que votre fils ne souffrira pas de déficience intellectuelle, c’est là le seul point positif d’un autiste de haut niveau comparé à l’autiste habituel auquel nous sommes confronté là plupart du temps. » C’était sensé être rassurant tout ça ? Elle savait qu’il allait éprouver beaucoup de difficultés plus tard, soit à s’intégrer soit pour autre chose. Ce fut avec le cœur serrer qu’elle retourna chez elle avec Jayden entre les bras ainsi que l’adresse et le numéro de téléphone d’un psychologue pour enfant, au cas où les choses empireraient avec le temps. Les semaines qui suivirent furent éprouvantes et difficiles pour la jeune maman. En plus d’être seule pour élevée son gamin, elle devait redoublé d’effort pour qu’il reste dans la réalité. Si elle n’essayait pas d’attirer son attention à chaque fois, il y avait de fortes chances que son état empire avec l’âge. Mais heureusement, elle semblait réussir à le garder concentrer sur ce qu’elle lui montrait, sur elle. Comme elle s’y attendait, Jayden apprit à parler tardivement, vers l’âge de quatre ans il dit ses premiers mots, décidant à enfin ouvrir la bouche. Il marchait normalement, n’avait pas de tic nerveux ni le moindre problème de compréhension. La seule chose qui faisait défaut, c’est son manque de sociabilité. On aurait dit que la présence des autres l’indifférait ou lui faisait un peu peur, sinon c’est un véritable ange. Bien que cela lui brisait le cœur de voir Jayd’ jouer seul dans son coin et parfois refuser ses câlins, elle n’arrêtait pas de se dire que c’était dans sa nature, qu’elle ne pourrait pas le changer et qu’elle devait être forte. Pour elle, pour lui. Vers six ans, elle fut récompensée par tous ses efforts car celui-ci se mit à lui parler soudainement… bon, ce n’était que de courtes phrases mais c’était déjà un bon début. Il commença également à se montrer plus affectueux envers elle, à venir se blottir dans ses bras. Sinon, il se montrait un peu moins distant envers les autres –sans doute qu’à force de voir les autres gamins jouer ensembles lui a fait réaliser quelque chose- et se montrait un peu plus amical. Peut être que tout n’était pas perdu, finalement… Alors que tout allait bien dans leur vie, même que Jayden commençait à être un temps soit peu normal, c’est à sept ans que la vie du gamin se chamboula peu à peu. Il ne l’aimait pas, lui. Il n’allait sûrement jamais l’aimer non plus. Il s’appelait Blaise et il allait faire de sa vie un véritable cauchemar. Felicia l’avait rencontré dans le restaurant où elle travaillait depuis peu comme serveuse –faut dire que c’était un restaurant très branché et luxueux qui payait bien- alors que lui n’était venu que pour un dîner… finalement, il était ressortit avec un numéro de téléphone et un sourire. Encore une qui n’avait pas résister au charme du requin… Jayden ne fit que sa connaissance deux semaines plus tard, sa mère n’ayant pas voulu le brusquer avec un changement aussi grand et lui en parlait de temps en temps pour lui prévenir qu’un gentil monsieur allait peut être bientôt venir de temps en temps pour la voir. Dès la première fois où il posa ses yeux bicolores sur l’étranger, il eût la sensation qu’un froid intense vint l’envahir, et il n’aimait pas la lueur dans les yeux noirs de ce requin…Comme d’habitude, il ne dit rien et alla se blottir contre sa mère, ce visage désintéresser envers l’inconnu. Celle-ci fit les présentations et Blaise lui tendit la main pour serrer la sienne… mais Jayden n’avait aucune envie de le toucher. Blaise vit l’air effarouché du gamin à son égard, un sourire froid vint s’étirer sur les lèvres de l’homme et celui-ci ébouriffa les cheveux de Jayden qui aurait voulu se cacher dans un trou de souris à cet instant… Il dût faire face à cette situation : sa mère avait un nouveau petit copain et celui-ci le dégoûtait. Tout chez lui le dégoûtait. Sa façon de parler, sa présence, son regard. Il n’aimait pas voir sa mère avec lui et il n’aimait pas être avec lui tout simplement. Cet homme l’effrayait et sa mère ne semblait pas s’en rendre compte… Il commença à devenir quelque peu plus enfermer au court des mois qui suivirent, puis un an passa. Jayd’ était de plus en plus dans sa bulle mais sans pour autant devenir moins amical avec sa mère et les autres –excepté Blaise-. Il ne parlait pratiquement pas en sa présence et restait pétrifié sous le regard carnassier de l’homme. Figé dans son horreur. S’il n’était pas entré dans la vie de sa mère, Jayden n’aurait jamais développé une phobie épouvantable de l’eau. Il devait avoir huit ans, ils étaient allés à la piscine publique pour une journée. Jayden n’avait jamais apprit à nager. Sa mère avait beau le convaincre que l’eau n’était pas dangereuse celui-ci s’obstinait à vouloir rester au sec. Il n’avait pas peur de prendre de douche –malgré que les bains ne le sécurisent pas tant que ça- mais entrer dans un bassin pareil ? Jamais. Mais ça, Blaise l’ignorait, pour son plus grand malheur… Jayden se tenait debout à environs deux mètres de la piscine, fixant toute cette eau avec horreur. Sa mère le laissa avec Blaise le temps qu’elle aille se changer dans les vestiaires. Ce fut sans doute sans doute un cinq minutes de trop dans la vie de son fils. Bien entré dans sa bulle, comme la plupart des autistes qui fixent quelque chose- il ne vit pas l’ombre derrière lui qui, bientôt, lui cacha le soleil. Ce fut la voix forte et désagréablement trop suave de l’homme qui le fit sursauter, le ramenant brusquement à la réalité, prononçant son nom. Personne n’aurait pu savoir s’il s’agissait d’une mauvaise blague ou si c’était prévu d’avance mais l’évènement qui allait suivre allait troubler Jayden pour le reste de sa vie. « Alors, tu t’amuse? » Dit tout simplement Blaise, le regardant avec un sourire qui n’inspirait pas la confiance. Jayden voulu s’éloigner un peu mais Blaise le retint par le bras, déclenchant une série de frissons de dégoût. Il leva les yeux vers le copain de sa mère, sentant la panique le gagner peu à peu. Il ne fallait pas le toucher, IL ne devait pas LE toucher ! Le gamin resta pétrifié sur place, son regard accrocher à la main qui le retenait. On pouvait voir dans ses grands yeux qu’il déconcerté. Blaise resserra son étreinte, ne voyant pas trop l’effet qu’il faisait à l’enfant. À cet instant, il aurait voulu que Blaise disparaisse, il aurait aimé que sa mère soit là, il aurait voulu lui crier de le lâcher. Il aurait voulu être différent… C’est avec une grande horreur qu’il se sentit tirer par le copain de sa mère… vers la piscine publique. Il tenta de repousser la main qui le tenait atrocement trop serrer et jetait des regards angoissés de Blaise à la piscine. Il n’allait pas faire ça..? « Allez, montre moi de quoi tu es capable! » Lança Blaise en tirant et repoussant Jayden dans la piscine, d’une voix amusée, presque mesquine, méchante. Il ne touchait pas le fond, il coulait. Toute cette masse contre lui, cette eau froide sur sa peau, la panique qui l’envahissait. Jayd’ se débattit, essayant de remonter à la surface mais il n’avait aucune idée du comment il pouvait y arriver. Les yeux grands ouverts sous l’eau, il voyait la surface et la lumière à l’orée de l’eau mais il n’arrivait pas à l’atteindre. Et toute cette douleur dans sa poitrine, était-ce son cœur qui battait trop rapidement où c’était parce qu’il avait essayé de reprendre son souffle et que l’eau était entrée dans ses poumons..? Il se débattit une fois de plus, essayant de remonter à la surface lorsqu’il vit l’ombre de Blaise sur le bord de la piscine qui ne bronchait même pas. Le salaud… Soudain, il se sentit agripper par l’arrière, un bras autour de sa taille le retenir fortement et la pression de l’eau diminuer en flèche sur sa tête alors que l’air entrait douloureusement dans ses poumons noyés. Jayd’ cracha de l’eau comme jamais, sa tête bourdonnait et il repoussa le sauveteur qui était arrivé à temps. Tout était flou autour de lui, il paniquait, n’entendant plus les voix, ne reconnaissant pas les visages. Une crise. Le gamin tremblait de tout ses membres lorsque sa mère arriva en courant, le visage baigner de larmes. Alors qu’elle le serra contre elle, celui-ci eût un mouvement de répulsion envers sa mère, son visage était troublé et dans ses yeux on pouvait lire la panique d’un animal prit au piège. Il finit par reconnaître les traits de sa mère et se laissa contre elle. Blaise, quand à lui, ne souriait pas… mais il n’était pas choqué du tout. Naturellement, personne ne le blâma, personne ne se doutait que c’était lui qui avait pousser le gosse, personne ne savait que Jayden avait une pure phobie de l’eau… Et le gamin n’en parla à personne. Son problème autistique l’en empêchait dans un certain sens car il l’empêchait de parler… Tout ça restait donc un mystère pour les témoins de l’incident. Tous crurent qu’il était tombé à l’eau par lui-même, ce qui lui valu une visite chez un psychologue. Mais celui-ci, ayant vu qu’il était autiste dans son dossier, confia à Felicia que c’était sûrement un pur accident, qu’il était peut être dans son monde à cet instant et qu’il c’était diriger vers la piscine… Une semaine passa après la grande crise de Jayden, puis deux. Plus aucune crise ne survint à la suite, pour le soulagement de tous –sauf de Blaise qui s’en foutait-. Tout semblait redevenir comme avant, la vie reprenait son cours normal pour Jayden qui avait dût s’habituer à voir le copain de sa mère dans la maison de temps en temps. Un jour, sa mère eût une promotion dans la restauration et elle put changer d’emploi. Elle resta dans les restaurants mais comme gérante, ce qui lui demandait beaucoup de temps et d’efforts. Felicia s’absentait souvent pour les soirées, en générale seulement deux ou trois heures et c’était Blaise qui s’occupait de Jayden. Depuis l’accident à la piscine, elle refusait catégoriquement que Jayd’ reste seul, il était assez troublé comme ça et l’isolé n’allait sans doute pas arranger les choses. Pour sa part, Jayd’ détestait rester seul avec Blaise… Il avait toujours l’impression que celui-ci le regardait, avec ses yeux noirs… il n’aimait pas la façon dont il le regardait. C’était… comme s’il regardait une proie, comme s’il était un prédateur. C’était un gamin terrifié, ne l’oublions pas et le fait qu’il était autiste le faisait vivre dans son propre monde, l’empêchant de communiquer pleinement et de dire ce qu’il ressentait vraiment. Il était encore un enfant, après tout… Et la peur et le dégoût, cette fois-ci, étaient ce qui l’avait retenu de tout raconter. Tout ça commença petit à petit, comme si Blaise tentait de devenir plus « amical » avec Jayden. Il lui posait doucement les mains sur les épaules, assis derrière lui lorsque le gamin était entrain de regarder la télévision, et resserrait légèrement ses mains sur celles-ci, laissant Jayd’ pétrifié sur place. Il venait le mettre au lit à chaque fois que Felicia n’était pas rentrée et semblait bien aimé déposer un baiser sur le front du jeune garçon, respirer son odeur. Pour conclure le tout, il l’aidait à prendre des bains, même contre son gré –étant donner sa peur de l’eau, il valait mieux l’aider à se laver mais en tant normal, c’était Felicia qui s’en chargeait jusqu’à ce qu’il soit capable émotionnellement de le faire seul-. Jayden avait peur de lui. Il était totalement apeuré de le voir ainsi et pourtant, il ne réagissait pas. Il était tellement traumatiser, tellement sous le choc que son esprit refusait de réagir convenablement. Les seules choses qu’il réussissait à faire, c’était de se reculer ou d’éviter le contact. Mais il savait. Il savait que Blaise était toujours là, alors il s’enfermait dans sa bulle, oubliant ce qui se passait autours de lui. Dernière édition par Jayden Lowe le Sam 22 Mar - 9:19, édité 1 fois

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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 8:47

Il avait neuf ans lorsque le pire se produisit. Depuis un certain temps, Blaise l’avait laissé tranquille. Il n’insistait plus pour quoique se soit, le laissant dans son coin. Jayden avait recommencer à sortir de sa bulle, comme avant l’arrivé de cet homme dans la vie de sa mère. Il était beaucoup moins stressé à l’idée d’être seul avec lui… jusqu’à se soir. Sa mère allait devoir s’absenter pour la soirée jusqu’au lendemain matin, le travail l’obligeait. Après avoir embrassée son fils et Blaise, leur souhaitant une bonne nuit d’avance, elle disparut dans sa voiture et quitta l’allée, les laissant seuls dans la maison. Jayden monta dans sa chambre, comme à son habitude, pour aller lire ou s’amuser tranquillement. Tout allait bien, une heure passa, puis deux… pas le moindre bruit. Il aimait le silence, le calme de sa chambre. Perdu dans ses pensées, une nouvelle fois, il ne vit même pas la porte de sa chambre s’ouvrir, laissant entré la silhouette sombre de Blaise. Lorsqu’il l’aperçu, il eût un sursaut épouvanté. L’homme était boitant, une lueur mauvaise brillait dans ses yeux de prédateurs, ainsi qu’une odeur amène de boisson alcoolisée… Jayden se redressa dans son lit, prêt à éviter tout contact lorsqu’il vit à son plus grand désarroi Blaise refermer la porte derrière lui et mettre un cadenas après le loquet –oui, c’était de très vieille porte dans la maison-… Pourquoi mettait-il un cadenas ??? Et pourquoi était-il présent tout court… Blaise se tourna vers lui, une bière en main. Il avait bu, il était totalement saoul. Il passa ses yeux bicolores de la bière, aux cadenas et finalement, au visage de Blaise. L’homme s’approcha de Jayden qui posa ses pieds sur le sol, toujours assis sur son lit. Lorsque qu’il fut sur le point de lui toucher le visage, Jayden le bouscula et fonça vers sa porte, essayant de l’ouvrir mais il n’avait pas la clé du cadenas. Il sentit une poigne l’attraper par la nuque, solidement et douloureusement, ce qui commença à provoquer la même sensation que lors de sa dernière crise. Il se fit projeter sur son lit, comme s’il n’était qu’une vulgaire peluche, se cognant la tête contre le mur du fond. Blaise s’approcha du lit, déposant sa bière sur la table de chevet et plaqua le gamin sur le matelas l’empêchant de bouger. Les yeux grands ouverts, en état de choc, il regarda l’homme approcher son visage du sien, son horrible odeur de boisson lui infiltrait les narines. « Si tu restes tranquille, je te promet de ne pas te faire trop de mal… » Vous connaissez sans doute la suite… Ce soir là, Jayden passa la pire nuit de sa vie. Jamais il n’avait été autant blessé mentalement, il n’avait jamais ressentit autant de douleur physique également. Son âme d’enfant venait de le quitter, laissant place à l’autiste en lui, celui qui n’avait besoin que de sa bulle pour survivre. Son innocence venait de lui être volé par un homme sans scrupule. Blaise quand à lui était tout à fait rassasier…Il quitta la chambre environs deux heures plus tard, deux heures qui venait d’anéantir le peu de courage qui restait au gamin face à cet homme, et descendit sans dire un mot, regarder la télévision pendant que Jayden était en larmes sur son lit. Il pleurait silencieusement, seules les larmes coulaient encore sur ses joues rougies par la honte. Dégoûté, voilà comment il se sentait en ce moment. Il revoyait encore Blaise le toucher avec ses mains obscènes, la bouche de celui-ci contre sa peau et…et… Il ferma les yeux de douleur, se repliant sur lui-même, en position foetale. Juste le fait d’y penser le faisait frissonner de terreur. Une heure passa sans qu’il n’ait bougé, puis il décida d’aller se laver. Il avait été si souillé, il se sentait si sale… Dans la douche, il se frotta la peau si fort qu’elle était devenue rouge, douloureuse. Il ferait tout pour enlever ses souvenirs de son esprit. Retournez dans sa bulle… Comme vous pouvez vous en doutez, sa mère ne sut rien de ce qui c’était passez. Le gamin évitait comme la peste le regard de Blaise et tout contact avec lui. Les viols ne se terminèrent pas là. Blaise recommençait à chaque fois qu’il en avait l’occasion et à chaque fois, c’était la même chose… À chaque fois que l’autre sortait de sa chambre, Jayden était étendu sur le dos, les yeux fixés au plafond, en état de choc. Il voulait oublier. Il voulait tellement oublier qu’il se laissait faire et tentait de s’échapper dans son monde lorsque la brutalité des émotions et des coups de reins de Blaise était trop forte. Il préférait ne mettre aucune résistance face à Blaise, autant que le malheur se termine plus rapidement et qu’il le laisse tranquille. Ses yeux, si éclatants avant étaient maintenant voilés par de l’incompréhension et par son absence. Une fois, Jayden fut prit dans une telle panique qu’il commença à saccager sa chambre, lançant tout ce qu’il trouvait sur Blaise pour qu’il parte, pour qu’il le laisse tranquille, qu’il arrête de vouloir prendre possession de lui. Pour la peine, Blaise l’avait giflé si fort qu’il tomba quasi-inconscient. À partir de ce jour, l’homme prit de grand moyen et à chaque fois qu’il avait l’intention de le prendre, il lui injectait des calmants pour qu’il se laisse faire. Il le droguait, aussi simple que ça, avec des seringues qu’il sortait d’on ne sait où –encore heureux qu’elles étaient « clean » lorsqu’il les utilisait-. Bien vite, il commença à craindre les aiguilles, à chaque fois qu’il en voyait une c’était pour lui rappeler de mauvais souvenirs. Son anniversaire passa, il eût ses dix ans mais il ne semblait même pas s’en rendre compte. Trois mois s’écoulèrent et les choses ne marchaient plus très bien avec le boulot de Felicia, elle était morte de fatigue et s’absentait de plus en plus souvent pour que l’argent entre... Après un certain temps, sa mère voyait bien qu’il avait changé, qu’il était encore plus fermé. Il sursautait à chaque fois qu’elle lui adressait la parole ou qu’elle le touchait pour le ramener sur la terre. Un jour, lorsque s’en fût trop, elle se disputa avec Jayden, lui demandant ce qu’il lui arrivait et qu’elle ne savait plus quoi faire. Celui-ci se mit à sangloter et se jeta dans ses bras. Tout ce qu’il réussit à articuler, c’était qu’il en avait assez de Blaise, qu’il le terrifiait et qu’il lui faisait mal. Il voulait que Blaise parte, qu’il ne l’approche plus. Sous le choc, Felicia tenta de lui demander pourquoi mais celui-ci ne semblait pas vouloir répondre. Elle se sentit soudainement impuissante, blasée tout ça. Elle lui dit tout simplement que c’était dans sa tête, qu’il n’avait pas à avoir peur et qu’ils en avaient déjà discutés. Elle lui rappela qu’il avait quelque chose dans sa tête qui lui demandait en permanence d’être en mode « imagination » et que pour ce cas-ci, c’était sûrement son imagination qui lui jouait des tours… Si seulement elle pouvait savoir que c’était faux. Tellement faux… Je ne peux pas vous dire si c’était de la pure chance que se soir là, Blaise se montra particulièrement violent avec Jayden mais cette fois-ci, les marques étaient visibles. Sa mère rentra un peu plus tard et remarqua deux choses : De un, Blaise n’était plus dans la maison, il avait laisser son fils tout seul. Deuxièmement, Jayden avait la lèvre en sang lorsqu’elle le trouva, nu sur son lit, ses bras et son torse remplis de marques. Elle se mit à pleurer et courut vers son fils pour le nettoyer. Il n’était pas inconscient mais son regard en disait long. Ses yeux étaient vitreux et le gamin tremblait de tous ses membres. Après l’avoir nettoyez, elle parti directement chez son amie, une infirmière, le temps de trouver une solution. Revenant chercher quelques affaires chez elle, elle monta dans la chambre de Jayden et y prit ses jouets préférés. Son regard coula vers le lit et elle y vit une substance blanche, un peu partout dans les draps. Elle porta la main à sa bouche et les larmes coulèrent sur ses joues. Il n’était plus question que Blaise s’approche de son fils, jamais ! Elle se sentait tellement coupable de ne pas l’avoir cru simplement parce qu’il était autiste… Trois jours plus tard, le gamin était presque en voix d’être remis sur pied : il commençait à peine a revivre, sa panique était légèrement moins présente mais il ne parlait pas beaucoup. Il était de moins en moins présent, souvent assis près d’une fenêtre entrain de regarder la lumière de l’extérieur, rêveur mais aucune expression sur son visage. Ils retournèrent enfin chez eux, plus aucunes nouvelles de Blaise dans les parages. Il avait disparut et pourtant, Jayden avait l’impression qu’il était là, à chaque coin de rues. C’était vraiment difficile pour lui de survivre avec tout ça et même si sa mère ne le quittait plus. C’était un matin de novembre lorsque son violeur et gâcheur de vie réapparut dans leur vie. Jayden était entrain de faire des biscuits avec sa mère lorsqu’on sonna à la porte. « Attends moi ici, je reviens. » Elle lui fit un sourire et déposa un baiser sur sa joue et se sortit de la cuisine pour aller à la porte d’enter. S’il avait su que se serait la dernière fois qu’il aurait un baiser de sa mère, qu’il ne pourrait plus lui parler dans quelques instants, il l’aurait sans doute empêché d’y aller. Soudain, des éclats de voix. Il y avait sa mère qui venait de commencer à crier toute sortes d’insultes… l’autre voix. Il l’a connaissait bien cette autre voix. Elle avait l’objet de ses cauchemars si longtemps. Blaise. Entendant les voix de plus en plus fortes puis des pas dans la maison, il sentit son cœur devenir fou tellement il battait fort et ses membres se mirent à trembler. Pour une fois qu’il trouva l’instinct de réagir, le gamin se cacha dans l’armoire du bas –il est encore assez petit pour y entrer- et referma les portes devant lui, n’ayant une toute petite fente d’environs cinq millimètres pour voir ce qui se passait en dehors du meuble. Les secondes qui suivirent furent stressantes, trop longues. Il n’entendait que des bruits de pas partout dans la maison accompagnés des cris colériques, d’injures bien placés et de menaces. Les genoux repliés contre sa poitrine, il attendait, bien caché dans l’armoire. La panique était à son apogée, il en avait mal au cœur. Il sentait son état vacillé, l’envie de retomber dans son monde comme avant était forte. Il entendait les deux adultes se diriger vers la cuisine et les paroles de sa mère, des paroles comme celles-ci : « SI TU NE SORS PAS D’ICI J’APPELLE LÀ POLICE ! », « JE T’INTERDIS D’ENTRÉ DANS CETTE CUISINE ! », etc. De toute façon, pour ce qui était de la police, c’était déjà fait depuis la nuit où sa mère avait enfin compris. Blaise était recherché par la police mais il semblerait que ceux-ci ne l’aillent toujours pas trouver, contrairement à eux… Il vit sa mère tenter de lui bloquer le passage mais celui-ci la repoussa et Jayden pu enfin voir le visage de l’homme. Dans ses yeux, on y voyait de la folie, de la méchanceté. Une odeur d’alcool vint envahir la pièce petit à petit… « Où est-il ?! Allez, dis moi OÙ EST-IL ?! » « APRÈS TOUT CE QUE TU LUI AS FAIS, TU CROIS QUE JE VAIS TE LE DIRE !? » Tremblante de colère et de peur, Felicia se dirigea vers le téléphone, déterminée à faire emprisonnée ce… ce…ce monstre ! Voilà ce qu’il était ! Alors qu’elle le prit dans ses mains elle entendit une sorte de déclique derrière elle. Figée sous la peur, la jeune femme se retourna tranquillement et vit avec effroi que Blaise tenait un calibre de neuf millimètres en main, pointée sur elle. Le visage de Blaise, cet homme qu’elle avait crue aimer, était déformé sous l’effet de la rage, de l’amusement et de la folie. « Blaise… » « Où est-il… » Impatience. « Tu as bu et… » « DIS MOI OÙ EST-IL ! J’EN AI BESOIN, JE LE VEUX ! OÙ EST-CE QUE TU LE CACHE ! » Rage meurtrière. « NON ! » Bang. Folie. Un deuxième coup de feu retentit, puis un troisième. Alors que le corps de Felicia était entrain de s’effondrer, un quatrième coup de feu parti, la balle passant à travers l’armoire où était caché Jayden et qui le toucha à la base du cou. Le gamin était en état de choc. Il n’avait pas sursauté à aucun coup de feu, ses yeux grands ouverts, voilés par son monde. L’homme perdit un peu pied, s’apercevant peu à peu de ce qu’il venait de faire. Blaise resta là un moment, fixant le corps inerte de Felicia qui baignait dans son sang, pour finalement décider de prendre la poudre d’escampette. Jayden, sortit de sa torpeur, ressortit quelques minutes après le départ de l’ignoble monstre. Il s’approcha du corps de sa mère, à quatre pattes dans la marre de sang et posa une main sur le ventre de Felicia. Elle ne respirait plus, ses yeux marron grands ouverts étaient vitreux, sans étincelle… « Maman…? » Aucune réponse, il s’en doutait. Les larmes quittèrent ses yeux bicolores, venant s’écraser sur le chandail tâché de sang de sa mère. Le gosse posa sa tête contre la poitrine de sa mère, lui faisant une sorte de câlin d’adieu. Les secondes passèrent, ainsi que les minutes lorsque Jayden se releva, son chandail et ses pantalons tâchés par le sang de sa mère, ainsi que le sien. En état de choc –normal, il venait de voir sa mère se faire tuer devant lui-, il tituba jusqu’à la porte d’entrée et sortit. Partir. Il ne voulait que partir… Il ne sut pas ce qui lui traversa l’esprit lorsqu’il pénétra sans gêne chez la voisine… Sans doute cet instinct de survie qu’il ne soupçonnait pas d’avoir.

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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 8:48

* 24 Septembre 1998 / Mannheim, Allemagne. « Il s’appelle Jayden Lowe, dix ans. Il vit avec sa mère dans un quartier pas très loin d’ici, son père est décédé avant sa naissance. Il est né dans cet hôpital, d’après son fichier et il présente des troubles d’Autisme de haut niveau…Cet enfant à été battu, violé et sûrement traumatiser pour le restant de sa vie. » Le Docteur Hiesberg se laissa tomber dans son fauteuil, une main contre son front. La veille, un gamin de dix ans avait fait une apparition plutôt désastreuse dans l’hôpital et risquait de ne jamais se remettre de tout ce qu’il avait subi depuis le temps. Après avoir fait des examens sur le gosse pour voir son état, il avait découvert plusieurs choses qui faisaient parties du passé du gamin. À peine avait-il eût terminer qu’il avait contacté la police, leur expliquant la situation. Il avait passé la nuit au chevet du jeune garçon, attendant qu’il se réveille mais sans succès. Il devait vraiment être épuisé et dépassé par les évènements pour vouloir rester dans cet état comateux. Les policiers étaient venus le rencontré à l’aube, une mauvaise nouvelle en leur possession. « Des gens vivants près de chez le gamin ont vu que la porte était grande ouverte cette nuit et ils ont été jetés un coup d’œil… et ils ont trouvés le corps d’une jeune femme. » « Et? » « … Je suis désolé, elle était déjà morte depuis plusieurs heures. Blessures par balles… C’était la mère de l’enfant. » Voilà ce qu’ils lui avaient dis. Qu’allait-il pouvoir faire de ce gamin ? Il ne pouvait pas risqué de le laisser dans un orphelinat, surtout pas avec son état et son trouble. C’était impensable de le laisser rencontrer des gens qui aimeraient devenir ses nouveaux parents, se serait honteux, cruel. En plus que l’assassin de sa mère –sans doute l’homme qui avait fait tant de mal à Jayden- était encore en liberté, pas question de le laisser sortir. Le lendemain matin, il décida d’aller prendre des nouvelles du jeune garçon et de voir s’il c’était réveillé. Il franchit la porte doucement et s’installa sur la chaise à côté du lit et attendit patiemment que le gamin ouvre les yeux… ce qu’il fit après peu de temps. Jayden prit une grande respiration, comme si l’air n’était pas entré dans ses poumons depuis longtemps, et posa son regard sur le médecin assis près de lui. Un silence plana entre les deux personnes durant un bref moment et Jayden leva les yeux au plafond, préférant de pas regarder l’homme. Hiesberg se racla la gorge et décida d’ouvrir la conversation. « …Comment te sens-tu Jayden? C’est bien ton nom, pas vrai? » Aucune réponse. Le gamin le regarda en coin durant une fraction de secondes puis regarda le plafond de nouveau, comme s’il avait peur de croisé le regard de l’autre. Il réessaya de lui parler mais le résultat était le même : silence complet. Il remarqua plusieurs fois que le regard de Jayden semblait perdu à quelques reprises, fixant un point invisible. Il se perd, pensa le docteur. Il lui parla une bonne partie de la matinée, le laissant lorsqu’il fut l’heure du dîner mais ne manquant pas l’occasion de lui faire un coucou par la fenêtre de sa chambre pour le rassurer. Jayden ne lui parlait pas, mais à chaque fois qu’il disparaissait de sa vue, il sentait la nervosité gagner de plus en plus jusqu’à ce que le médecin revienne. Ce petit jeu dura jusqu’à l’après-midi, lorsque Jayden sortit de son état de « transe » et qu’il lui parla pour la première fois. C’était peu de mot, mais déjà un bon début. « …Il est mort?» « … Quoi? » « … J’ai dis est-ce qu’il est mort?» « … Si tu veux parler de celui qui t’as fais ça, je ne crois pas mais les policiers l’ont attrapé alors ne t’inquiètes pas, il ne te fera plus jamais de mal. » « Et ma mère? » « ... Nous n’avons rien pu faire la sauvée… Je suis désolé Jayden. » Il se referma comme une huître protège sa perle. Pourtant, il ne pleura pas. Les jours passèrent et le médecin dût faire preuve de beaucoup de patience et de d’obstination pour que Jayden recommence à parler peu à peu. Pour son bien, il le garda à l’hôpital de façon qu’il puisse garder un œil sur lui. Il emmenait souvent le gamin voir le psychologue de l’hôpital, autant pour son autisme que pour son mentale tout court. Les thérapies n’étaient pas très réjouissantes mais il semblait devenir de moins en moins renfermer sur lui-même, même s’il ne parlait pas beaucoup. Mais pour ce qui était de sa peur des aiguilles, rien n’allait. Il avait une crise à chaque fois qu’il voyait une seringue s’approcher de sa peau et un malaise lorsqu’il en voyait une de loin. Hiesberg découvrit que la peur des aiguilles était due à ce que son violeur lui avait infligé, la preuve, toutes les cicatrices dans le bras de l’enfant en témoignaient. Les infirmières avaient aussi beaucoup de mal à l’aider pour ses bains, il semblait repoussé tout les gens qui osaient le toucher, l’effleurer. Comme s’il ressentait du dégoût. Mais ce comportement de répulsion ne resta pas très longtemps présent, environs un mois plus tard, il était capable de recevoir le contact d’une main sur son épaule sans déclencher la moindre crise. Un autre mois défila rapidement, les progrès de réhabilitation de Jayden augmentaient doucement, presque paresseusement. Il faisait toujours ses cauchemars qui le remettaient dans les situations de viols qu’il avait subi… Mais un jour, il avait bien fallu lui trouver un endroit où aller. Le gamin ne pouvait pas rester indéfiniment dans l’hôpital. Il fut prit dans une sorte d’orphelinat pour les enfants troublés ou choqués d’une certaine manière, mais rien comme lui, à Stuttgart. Bien que réticent à l’idée de devoir vivre entouré par des gens qu’il ne connaissait pas, il y alla sans dire la moindre chose, comme d’habitude. Les premiers mois passèrent d’une façon plutôt bien, l’enfant faisait des progrès côté sociale même s’il ne fallait pas trop le brusquer au cas où ils déclencheraient de nouvelles crises de panique. Jayden grandissait autant mentalement que physiquement, son esprit c’était endurcit comme son corps. Au début, quelques enfants se moquaient de ses yeux bicolores, pensant qu’il était aveugle d’un œil et que c’était la cause de son absentéisme durant le jour, lorsqu’il tombait dans sa bulle. Il commença à devenir moins distant, à discuter un peu plus –des phrases courtes mais c’était déjà ça- à vaincre sa timidité. Un jour, alors que d’autres enfants l’enquiquinaient, l’un deux lui dit : « Hey l’autiste, pourquoi tu parles pas ? T’es muet ou c’est parce que tu es trop idiot pour apprendre? » Jayden avait levé ses yeux vers lui, une lueur froide dans ceux-ci et avait dit tout simplement d’une voix claire et sèche, franche : « Si je ne vous parles pas, c’est parce que je n’en vois pas l’utilité. » Depuis, aucun autre enfant ne vint le bousculer. Il n’était pas un enfant turbulent, mais les autres ne lui marchaient pas non plus sur les pieds, du moins plus maintenant. Son adolescence commença aussi brusquement que son enfance s’était terminer. Entre temps, il réussit à se faire des « ami(e)s » ainsi qu’une première petite. Le problème, c’était qu’il n’était pas très dépendant… Normal, avec un passé comme le sien. À quatorze ans, il découvrit qu’il était attiré par les garçons et un petit ami suivit. Il perdit sa « virginité », une certaine manière quoi…, avec celui-ci, environs sept mois après leur début de relation. Il c’était toujours montré un peu craintif avec les rapprochements, faisant encore des cauchemars, mais il avait finit par lui faire confiance. Il ne lui avait fallu qu’un peu de temps, histoire qu’il remette ses idées en place. Ce fut vers la fin de sa quatorzième année qu’il se sépara de son petit copain. Et ce fut aussi quelques jours plus tard qu’on décida de l’envoyé dans un hôpital psychiatrique du nom de Last Escape. Il ignorait pourquoi il devait être envoyé là-bas, tout ce qu’on lui avait dit c’était qu’il allait y être mieux traité et que c’était mieux pour son état, avec de vrais psychologues. La veille de son départ, il fit une crise de panique. C’était une raison de plus pour l’envoyé là-bas, chez les cinglés. À son arrivé, les membres du personnel eurent beaucoup de mal avec lui. Les premiers temps, il refusait de toucher à la nourriture qu’on lui donnait, il refusait tout contact avec les gens autours de lui, restant sans cesse dans sa bulle. Il dut se faire nourrir par intraveineuse deux ou trois fois depuis son arrivé car il s’évanouissait, préférant se laisser crever de faim que de rester dans cet endroit. Il dû se rendre bien vite à l’évidence qu’il ne repartirait jamais de cet endroit… cette simple pensée le replongea dans son monde. Jayden restait silencieux et dans son coin en présence des autres. Il préférait vaquer à ses occupations, rester dans sa bulle, plutôt que d’affronter les autres. Quelques mois après son entré, il réussit finalement à se faire un ami dans cet institut. Il se dévoila un peu plus, restant moins en retrait, se montra un peu plus sociale. Il n’était pas encore des plus dépendants et des plus affectueux, mais il était assez devenu ouvert pour être capable de rigoler et de se laisser taper dans le dos. Il eût quelques amourettes ici et là, les années qui suivirent mais rien de très sérieux. À dix-sept ans, il se bagarra avec un autre gars parce que l’autre tentait de l’intimider, croyant qu’il était imbécile parce qu’il était calme. Si Jayden était rendu au point de se défendre physiquement, c’est qu’il en avait assez de se faire marché sur les pieds. C’était qui l’imbécile, maintenant ? Heureusement, ce fut la seule fois où il utilisa ses poings de toute sa vie. Il fit plusieurs crises durant les années qui suivirent, la plupart de ses crises étaient dues aux vaccins et autres injections –comme depuis son entrée-… Cela fait maintenant cinq ans qu’il a été interné dans cet endroit, ça fait cinq ans qu’il fait face à sa « nouvelle vie »… + Vous + VOTRE PRENOM OU SURNOM : Roxane / Roxeers AGE / DATE DE NAISSANCE : 16 ans 17/05/1991 COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM ?: … Bah je suis aussi l’Admin. =___= AUTRE CHOSE A DIRE ? :** FAITES L’AMOUR, PAS LA GUERRE ! meurs

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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 11:22

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Sujet: Re: \|[ Jayden * Lowe ]\| \|100%\| Sam 22 Mar - 11:31

Jaaaaaaay <333 J'avais les larmes aux yeux tout le long... il est tellement attachant <3 J'aime ta fiche, je l'admire... c'est vraiment magnifique __ <3 =) Bravoo !

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