Un petit tour

Marcus haussa un sourcil entendant des cris à l’autre bout du couloir. C’était quoi, ça, encore ? Apparemment, c’était encore un garçon qui s’était fait brutaliser par les autres infirmiers. Un peu inquiet, il se contenta d’assister à la scène, ne souhaitant pas s’en mêler. Quand Ragsiel ramena le patient dans sa chambre, il le suivit, mais l’attendit à l’extérieur.

-C’est pas grave… Vous n’y pouvez rien. Vous aviez parlé d’une salle où il y avait des instruments de musique… Je ne me souviens plus du nom. On y va ?

Sans attendre la réponse de l’infirmier, l’adolescent se mit en marche, quoique plus lentement que précédemment. Après tout, il n’était pas pressé. Il ignorait si l’homme avait autant de temps que lui, mais il songeait qu’il le lui dirait, s‘il fallait qu’ils se dépêchent.

-Vous savez quoi ? Je crois pas que je changerais d’infirmier.

Esquissant un sourire, Marcus poussa la porte du théâtre, constatant avec soulagement qu’il n’y avait personne. Jetant un coup d’œil aux instruments, il se dirigea vers le piano, effleurant les touches. Il en avait eut quelques cours, après l’école… Mais ça faisait longtemps. Il se souvenait vaguement d’un morceau, mais uniquement la main droite. S’asseyant devant l’instrument, il hésita un moment avant de se décider à jouer quelques notes d’Une Lettre à Elise. Il aimait beaucoup ce morceau, il le trouvait magnifique.

-Vous savez jouer ?

Demanda l’adolescent à Ragsiel, tournant la tête vers lui, un vague sourire aux lèvres. Jusqu’à ce qu’il aperçoive une araignée, tout près de lui. Se crispant brusquement, il porta sa main droite à sa bouche, mordant au point de saigner, tremblant comme une feuille.

« Oui je jouais quand j’étais plus jeune… »

Il s’installa alors au piano, et il ferma les yeux il se mit alors la sonate au clair de lune, il se sentais néanmoins mal à l’aise dans le théâtre quelque chose n’allait pas il ne comprenait pas il tremblait il pensais que c’était de par le faite qu’il repense a son compagnon en jouant lui qui excellait dans le piano,
puis soudain il vit Marcus cacher sa bouche prit d’un soudaine panique.
Il vit alors une araignée et commença à paniquer, mais il ne fit rien voir pour ne pas stresser encore plus Marcus, il se leva doucement, prenant la main de Marcus, et il l’éloigna doucement du piano, il alla chercher du produit anti huit pattes comme il surnommait les araignées et il en aspergea cette « erreur de la nature » et il fut quelque peu soulagé, ils restèrent un moment loin du piano.

« Tu n’aime pas les huit pattes n’est ce pas. Je surnomme comme ça c’est horrible bestioles. Mais bon v la dose de produit elle est morte et re re morte. »

Il eu alors un sourire rassurant envers Marcus et il le serra contre lui mais au fond il avait eu aussi peur que lui de l’araignée, qui maintenant été…carrément anéantis.
Il se rassurait quelque part en serrant le jeune homme ainsi contre lui et il sentit une chaleur depuis longtemps oublier l’envahir.

Tenant à peine sur ses jambes, Marcus se laissa entraîner loin du piano, sans cesser de se mordre la main. S’appuyant contre un mur pour ne pas tomber, il regardait dans le vague, entendant presque son frère lui dire qu’il allait se faire dévorer, juste avant qu’il ne jette des araignées sur lui ou dans son lit, quand il essayait de reculer. Trop occupé à lutter contre ses souvenirs, l’adolescent ne remarqua même pas que Ragsiel avait tué l’affreuse bestiole. Et il n’émergea que quand il l’entendit lui parler. Levant sur lui un regard qui avait quelque chose de perdu, il mit quelques instants à retrouver la parole, bafouillant quelque peu.

-N… Non… Ca… Je… Je les supporte pas…

Se retrouvant serré contre l’infirmier, le jeune homme resta quelques instants à faire le poisson hors de l’eau avant de se détendre, se campant un peu plus fermement sur ses jambes qui avaient décidé de ne plus trembler. Tant mieux !

-Je… Lâchez-moi, s’il vous plaît… Je vais tacher vos vêtements…

Marcus se dégagea doucement et sortit un mouchoir de sa poche, l’enroulant autour de sa main. Ca ferait l’affaire en attendant que ça cesse de saigner. Une cicatrice de plus… Tant pis. Une de plus ou une de moins, il n’était plus à ça près. Soupirant, il descendit de la scène, évitant soigneusement le cadavre de l’araignée, pour aller s’asseoir sur un des sièges. Sortant son miroir, il se recoiffa, lissant sa grande mèche blonde qui avait tendance à s’ébouriffer plus vite que le reste. Sans doute à cause de la décoloration qui avait dû un peu abîmer ses cheveux…

-Merci… De l’avoir tuée…

Fit l’adolescent, les joues vaguement rouges en songeant qu’il était à deux doigts de mourir de peur devant une si petite bestiole… Mais vu ce qu’il avait subi, c’était presque normal !

Ragsiel vit le jeune homme saigner à la main, se pourrait il qu’il est si peur au point de se mordre à sang ? Le jeune infirmier garda son calme et alla chercher une petite trousse à pharmacie qui se trouvait dans les loges, et il revint auprès du jeune homme. Il enleva alors le mouchoir et il ne dit rien, ne fit aucune remarque restant d’une grande douceur, il prit tout pour nettoyer et bandé la main du jeune homme en gardant toujours se doux sourires à la fois serein mais si triste.

« Tu sais…Moi aussi j’ai eu peur, je n’aime pas les araignées, elles me font peur (il lui fait signe chut) mais ne le dit à personne, c’est mon petit secret. »

Il prit doucement le jeune homme contre lui comme pour l’apaiser à sa façon, il l’emmena alors loin de la scène dans une loge ressemblant plus à une cuisine qu’autre chose, il y avec un petit frigo et un petite plaque chauffante il prit alors un verre et mit de l’eau dedans, il l’apporta alors a Marcus lui tendant, et alors qu’il allait s’occuper de la portant sentant le vent se lever ils se retrouvèrent enfermer dans la loge.

« Oups…Bêtise…On est bloquer tant que la tempête de vente n’est pas passer…(il regarde par la petite fenêtre qu’il referme) Bon bah on est bloquer ici Marcus…Il y a une sacré tempêtes dehors…Dieu merci nous ne manquerons pas de nourriture, ils ont remplis le frigo et les placards, visiblement il y a eu il y a peu un représentation…(soupir) m’enfin (il va vers Marcus) ça va ? Tu n’as pas froid ? Tu as une jolie écharpe dit moi. »

Il lui sourit s’agenouillant alors devant lui, dehors la tempête faisait rage et Ragsiel fera le rideau, un orage arrivait, et il se rappelait enfin il lui semblait avoir lu sa dans le dossier que Marcus craignait l’orage…Il se leva et regarda les placards a pharmacie les ouvrant de sa clef, il était plein heureusement.
Il retourna auprès de Marcus et il lui remit ces cheveux en place.

« Tu es comme moi, tu n’aime pas être décoiffé. (il sourit) Voilà…Tout est remit en place… »

S’en suivit alors d’un silence puissant ou seul le bruit du vent de la pluie dérangeais se dernier…Ragsiel ne savait pas comment réagir devant Marcus il avait quelque souvenir de son dossier mais il n’avait pas tout retenu, il le regarda gentiment puis il se perdit de nouveau dans ces penser, Marcus semblait normal que faisait il dans un endroit pareil ? Quelques séances de psychologue auraient sans doute suffit…

Se remettant difficilement du désinfectant qu’il avait eut sur sa main, Marcus tremblait comme une feuille et avait eut bien du mal à ne pas se mettre à hurler. Heureusement, ça n’était pas le même que celui que son frère, et il l’avait à peine sentit. Toujours est-il qu’il était blanc comme un linge. Mais Ragsiel ne pouvait pas savoir… Et il n’avait aucune envie de lui dire. Poussant un long soupir de soulagement, il se laissa entraîner dans une sorte de mini cuisine. Sursautant violemment quand la porte claqua, il pâlit à nouveau quand l’infirmier lui annonça qu’ils étaient bloqués.

-Q… Quoi ? N… Non, j’ai pas froid… M.. Mais pourquoi on est coincés ?

S’asseyant au sol, l’adolescent passa une main sur son visage, fermant les yeux. Pour le moment, c’était une simplement une tempête, mais à voir la tête de l’infirmier, ça pourrait bien tourner en orage. Pitié, non ! En plus, il ne se sentait pas bien… Il avait la tête qui tournait, des vertiges, et il avait du mal à respirer. Esquissant un vague sourire forcé à Ragsiel quand il lui remit ses cheveux en place, il ferma les yeux un moment, tentant de se calmer.

Au bout d’un long moment de silence, la respiration de Marcus commença à se faire sifflante, alors qu’il avait l’impression que les murs se rapprochaient de lui et qu’il sentait des gouttes de sueur froide couler dans sa nuque.

-Je… Me sens… Pas très bien…

Souffla-t-il d’une voix incertaine, alors qu’il défaisait un bouton du col de sa chemise, dans l’espoir de pouvoir respirer un peu mieux. Sans succès…

« On est coincer de pars la tempête pas moyen de rejoindre l’hôpital en plus le téléphone est couper…Plus les jours passe plus je déteste cet hôpital….Pourquoi s’isoler ainsi ? Tu ne trouve pas Marcus...(il entend la respiration sifflante)Mar…MARCUS !!!!!(il le prend dans ces bras) c’est pas vrai…Il est claustrophobe…Et merde ! »

Il le prit alors dans ces bras et déplia le lit canapé de la pièce, lui enlevant alors se chemise et l’allongeant. Une chose l’intrigua alors sur le jeune homme… Ce tatouage…Un cœur sur son propre cœur…Pourquoi ? Quel était le secret qui entourait Marcus, il prépara alors une pommade a base de feuille de menthe fraîche écraser et d’eau il en enduit le torse du jeune homme rougissant comme jamais pourquoi ? Pour il regarda la main de se dernier couverte de cicatrice…Il lui caressa le visage et dit.

« Marcus…Que t’est il arriver ? Pourquoi tant de marques et de phobies… »

Il eu alors les larmes aux yeux et il refit les bandages, il réussit tant bien que mal a ouvrir la porte, mais pas moyen de sortir du théâtre c’était trop risqué dehors, et puis il tonnait au loin, Ragsiel retourna près de la scène et il y trouva sur un meuble poussiéreux un violon, lui qui aimait tant cela, il accompagnait de son violon son amant. Il eu un sourire et il le prit, il le dépoussiéra et il l’accorda, puis doucement il se mit à jouer.
Il entendit alors du bruit et il retourna dans la mini cuisine, mais c’était l’orage, il alla chercher le violon le rangeât et il resta auprès de son élève en le regardant tout en lui caressant le visage, il finit par doucement lui remettre de la pommade et il lui remit doucement la couverture.

*Que c’est il passer ? Quel est se mystère qui t’entoure Marcus… *

Il eu alors un léger soupir regardant un instant le temps dehors qui ne se calmait pas, il s’installa alors sur une chaise et il finit par s’endormir doucement.

Marcus avait viré au rouge pivoine quand Ragsiel lui avait retiré sa chemise, mais il n’avait pas osé se rebeller, il avait bien trop honte. A cause de ce maudit tatouage. A présent, s’il gardait les yeux fermés, il arrivait à mieux respirer, mais ça n’était toujours pas fameux, il avait toujours des vertiges. Vivement qu’il puisse sortir d’ici ! Voyant l’infirmier essayer de sortir, il soupira, se mettant sur le côté. Entendant le tonnerre gronder au loin, il se mordit les lèvres, réprimant un gémissement de peur.

Après avoir un peu fait mumuse avec un violon, l’infirmier finit par revenir près de lui, et lui repassa de sa pommade qui aurait pu déboucher la trompe d’un troupeau d’éléphants. Soupirant, il jeta un coup d’œil aux murs, qui semblaient se tenir tranquilles. Fermant les yeux, il commençait à somnoler quand l’orage prit de l’importance et se fit entendre.

Arrachant ses bandages, l’adolescent recommença à mordre ses mains, les larmes aux yeux. Nerveusement, il étalait le sang qui coulait sur ses mains et ses avant-bras, s’efforçant de rester assis sur le lit pour ne pas réveiller Ragsiel. Ce qui était d’autant plus dur que nombres de légendes urbaines racontées par son frère lui revenaient en tête, achevant de le terroriser. Il n’était plus loin de la catatonie…

Ragsiel lui n’était pas conscient de la scène qui se déroulait, fatiguer de ces journée plus qu’angoissante voir stressante et l’ambiance de l’hôpital il était épuiser, il rêvait un rêve qu’il aimait ou il y voyait son compagnon Yuri…Puis soudain une odeur de sang lui parvins et le rêve cessa, il ouvrit alors les yeux d’un coups et vit l’impensable.

« MARCUS !!!!(il va le voir) mais qu’est ce que…(il entend l’orage et sens Marcus paniquer) Marcus…Tu…Seigneur dieu arrête toi…Marcus….(il le sert contre lui) calme toi…Chut…Ce n’est rien Marcus…Calme toi…je suis là…(il le sens se stresser plus ) Marcus…. »

Il avait compris le pourquoi des cicatrices, Marcus avec des crises d’angoisse des problèmes de comportement, sans doute dût à un traumatisme dans son passé mais lequel ? Il pria alors le ciel pour que l’orage cesse serrant fortement le jeune homme contre lui.
Au bout de plusieurs minutes d’orage se dernier s’éloigna laissant seulement le vent et la pluie faire leurs offices.
Ragsiel regarda avec tendresse le jeune homme et lui essuya les larmes, il se leva alors doucement allant prendre de l’eau tiède pour nettoyer les bras et les mains de Marcus, puis il lui refus ces bandages, il s’assit alors sur le lit en silence et il prit contre lui Marcus lui caressant doucement les cheveux en lui embrassant le front.
« C’est finit Marcus…l’orage est partit…Calme toi…Je suis là…je serais toujours là. »

Quand Ragsiel était venu auprès de lui, Marcus pleurait à chaudes larmes et tremblait comme une feuille, l'orage ayant encore prit de l'intensité et les murs menaçant à nouveau de l'écraser. Et il était à deux doigts de péter un câble quand il s'était retrouvé dans les bras de l'infirmier qui, à défaut de le calmer vraiment, avait au moins le mérite de se rassurer un peu. L'orage ne fut plus très long à se calmer et aussitôt qu'il ne l'entendit plus, l'adolescent dessera ses mâchoires de sur ses mains, commençant à se calmer.

Laissant Ragsiel s'occuper de lui, il cherchait à reprendre une respiration plus calme, celle-ci s'étant faite plus désordonnée avec ses pleurs. Ce n'était pas chose facile, cependant. Mais il y arrivait. Un peu appuyé contre l'homme, il le laissait caresser ses cheveux, se disant que de toute manière ils étaient déjà décoiffés.

-Je crois... Que vous voyez un peu plus pourquoi je suis ici, non...? Vous... Vous aviez l'air de vous demander quoi, dans le jardin... Et... Ce n'est pas la peine de me demander.. Pourquoi. Ou comment. Vous n'aurez jamais de réponse...

Souffla Marcus, le regard dans le vague. Puis, sans trop savoir pourquoi, il se redressa et passa ses bras autour du cou de l'infirmier, murmurant qu'il voulait un câlin, un peu à la manière d'un enfant.

Ragsiel s’inquiétait pour se jeune homme des plus mélancolique, quelque chose l’avait rendu ainsi…Mais qui ou quoi ? Quel ne fut sa surprise que de sentir le jeune homme passer ces bras autour de son cou.

« Marcus… (Il lui caresse les cheveux) Marcus, quand tu le voudras, tu pourras venir ainsi dans mes bras, je ne te rejetterais jamais, sache le. Je ne veux pas que tu ne vois en moi qu’un simple infirmier, non je veux que tu me fasses confiance, je ne suis pas là pour te faire du mal et je ne laisserais jamais personne te faire du mal jamais. »

Il le regarda doucement lui prenant le visage entre ces mains, et il lui essuya ces larmes, il finit par l’embrasser sur le front et il appuyant son front contre le siens il le garda contre lui.

« Il se fait tard reposons nous d’accord si tu veux tu peux dormir dans mes bras. »

Il s'allongea alors auprès de Marcus quelque chose au fond de lui le faisait agir ainsi, cea lui semblait bon de sentir une présence auprès de lui. Il attendit alors que se dernier s'endorme, et il le regarda longuement lui caressant le visage s'égarant dans ces penser. Ce jeune homme l'attirait étrangement et il finit par lui déposer un baiser sur les lèvres, rougissant il se recula le serrant contre lui et il s'endormi protégeant le jeune homme.
Le lendemain matin, Ragsiel se réveilla serrant toujours contre lui le jeune patient, son téléphone sonna et il les prévint tout allait bien mais que pour le moment ils étaient coincer dans le théâtre a cause d’une tempête mais qu’il y avait de quoi se nourrir, qu’il ne fallait pas qu’ils s’inquiètent, puis la tempête se calma alors doucement et sans réveiller le jeune homme Ragsiel l’enroula dans une couverture et il l’emmena dans sa chambre ou il le rallongea doucement attendant son réveil. Commençant à quelque peu à s’attacher à lui, il lui caressa le visage finissant par l’embrasser.

» Un petit creux