Last Escape
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 Lauren Secretwood [Fini]

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Lauren Secretwood
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Lauren Secretwood


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MessageSujet: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyDim 30 Mar - 13:30

+ Identité +

NOM : Secretwood. Oui le nom de Lauren veut dire "Bois Secret" en anglais. Lauren aimait bien ce nom, elle était fière d'être une Secretwood. Mais dés que son père sombra dans l'alcoolisme, Secretwood devint un nom presque tabou pour elle. Okay, elle s'appelait Secretwood mais elle était différente de son père oui... Maintenant Lauren le déteste, lui rappelant trop celui qu'on disait être son père.
PRENOM(S) : Lauren Mai Frida. Quelle idée avait-eu son père de lui donner trois prénom ?! De toute façon, Lauren ne se fait appeler que par son premier prénom, de toute façon, les deuxièmes et troisièmes prénoms sont stupides. "Une idée à ta mère." Lui avait dit son père, mais elle n'y croyait pas un mot! Frida, une horreur pareille, ne pouvait venir que de son père.
SURNOM : Lau'w. Une fois, une fille l'avait appelé comme ça, une seule fois. Et la jeune fille n'avait pas apprécié qu'on massacre son prénom (qu'elle aimait bien, peut-être même une des seules choses qu'elle appréciait chez elle), alors ce fut la seule fois où une surnom fut attribué à Lauren. De toute façon, elle a tellement peu d'amis...
DATE DE NAISSANCE : 21/06/1988, il paraissait qu'il neigeait...
SIGNE ASTROLOGIQUE : Cancer. Cancer... Lauren n'aime pas ça! Elle était presque persuadée qu'avec un signe astrologique pareil, elle mourra d'un cancer. Maintenant, ça à un peu changé vu que Lauren rêve de mourir. Alors que se soit d'un cancer ou d'autre chose...
AGE : 19 ans. Majeure depuis un ans, mais cela ne changea rien pour Lauren, de toute façon, depuis toute petite, elle devait se débrouillée seule. Ca ne changeait strictement rien pour elle. Quant elle entendait toute ces filles "Vivement que je sois majeure!" Lauren, elle, s'en fichait car de toute façon, c'est 19 ans de trop.

SEXE : Féminin
GROUPE SANGUIN : A-
ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle, pour tout dire elle n'a jamais eu une quelconque relation mais elle sait, au plus profond d'elle, que embrasser ou coucher avec une fille ne la dérangerait pas le moins du monde. De toute façon, pour Lauren, tout le monde est bi : chacun d'autre nous peut très bien tomber amoureux d'une personne du même sexe, et pour les homos, du sexe opposé. Mais bon, Lauren ne croit plus en l'amour depuis longtemps.
MALADIE/TROUBLE: Lauren se drogue à la cocaïne depuis l'âge de 14 ans. Cela lui permet de s'évader. Oui, même si elle sait que le lendemain elle serait affrontée de nouveau à cette vie de chien. Mais bon, quant elle en prend, elle ne pense à rien, elle divague un peu. Mais bon, cela ne suffit pas à Lauren qui a déjà fait de nombreuses tentatives de suicides. Oui, elle est très dépressive et la vie ne lui a pas fait de cadeau, pas du tout même. Son père n'a jamais rien remarqué, trop occupé à boire, et vu que Lauren n'a pas d'amis, elle continue à se droguer et à essayer de mettre fin à ses jours, d'une façon ou d'une autre...
ÉTAT : Moyen. Lauren est plutôt de nature calme mais parfois elle pête un câble et peut faire n'importe quoi. C'est comme ça qu'elle a cassé la lampe de sa chambre, comme ça... Elle n'en pouvait plus. Okay, casser une lampe n'arrangerait rien mais elle en avait envie. Ca lui arrive.

NATIONALITE : Lauren vient d'Amérique. New-York plus précisément, dans un quartier modeste.
ORIGINE: Ses deux parents étaient Américains, donc Lauren est Américaine à 100%. Mais il paraîtrait que sa mère avait aussi des origines allemandes, mais elle n'en est pas sûre, sa mère est le sujet le plus tabou qu'il soit, avec son père.
LIEU DE NAISSANCE : Dans un hôpital, sûrement. En faite, Lauren n'en savait rien. Son père avait sombré, en même temps que dans l'alcoolisme, dans le mutisme. Il ne lui disait plus rien. Et encore moins sur sa naissance, car cela incluait sa mère, et comme je l'ai déjà dit, c'est le sujet le plus tabou qu'il existe pour son père.
LIEU DE VIE : Un appartement modeste, dans un immeuble petit, dans un quartier de New-York, ni chic, ni pauvre. Lauren déteste cet appartement, trop de mauvais souvenirs. De plus, vu que son père ne faisait plus rien, cet appartement est dans un état pitoyable.


FAMILLE : Lauren ne connut jamais sa mère, ni ses grands-parents, ni ses oncles... Juste son père. Au début tout allait bien, mais quand il tomba dans la boisson, tout s'empira. Pour tout dire, Lauren n'arrive même plus à la considérer comme son père tellement il l'a fait souffrir et puis, il ne s'intéresse pas du tout à elle... Mais Lauren a déjà rencontrer sa famille. Le frère de son père. Elle avait chercher pendant des heures et tout ce que son oncle avait pu lui dire était "Ta mère est morte lors de l'accouchement et ton père... plus personnes dans notre famille ne veut lui parler." [Voire Histoire =P] Lauren ne demanda même pas pourquoi, c'était évident.



+ Détails plus ou moins importants… +


NOMBRE DE PIERCINGS : Non, Lauren n'a jamais voulu en avoir.
NOMBRE DE TATOUAGES : Non plus, cela ne l'intéresse pas. Elle se trouve déjà assez moche comme ça, alors se faire dessiner des trucs sur la peau... Beah! Elle en avait des frissons tellement elle serait encore plus laide.
LE PRENOM QU’IL N’AURAIT JAMAIS VOULU PORTER : Mireille. Elle déteste ce prénom, pourquoi ? Car il est vieillot, moche... Oui Lauren le hait! Enfin, elle n'aimait pas non plus Frida et elle s'était quand même retrouvé avec cette horreur en troisième prénoms. Mais Mireille c'est pire...
POSITION DANS LAQUELLE IL DORT : Sur le côté, une main sous l'oreiller et l'autre serrant fort la couverture.
LUNETTES OU VERRE DE CONTACT : Aucuns problème à ce niveau.
COULEUR PREFEREE : Noir, comme sa façon de penser. Mais Lauren aime bien aussi le rouge. Elle aime bien les deux enfaite, elle trouve que ça se marie bien. Rouge comme le sang et noir comme la vie. Oui, ça lui convenait à merveille.
SAISON DETESTEE : L'hiver. Même si cela n'est peut-être pas vrai, on a toujours raconté à Lauren qu'elle était un jour où il neigeait. Et vu qu'elle déteste la vie, elle considère sa naissance comme un horrible événement. Donc, elle déteste quant il neige, et le plus souvent c'est en hiver! (Sauf à sa naissance où s'était, étrangement, en juin. Mais de toute façon, le temps est détraqué...)
NOMBRE DE RELATION(S) SERIEUSE(S) : Aucunes. Une fois quelqu'un l'a dragué mais elle l'a repoussé. Elle ne le ferait que souffrir, comme elle l'a fait avec son père (Lauren pense toujours que c'est à cause d'elle qu'il est alcoolo), et pourquoi donc tout ses amis l'ont quittés ? Hein ? Oui, il vallait mieux qu'il ne sorte pas avec elle.
UNE MAUVAISE HABITUDE : Pas vraiment, Lauren chipote toujours à ses cheveux mais on ne pas dire que c'est une mauvaise habitude.
PORTE BONHEUR: Non, Lauren a toujours trouvé ça stupide! Un objet qui porterait le bonheur ? Hahaha! C'est une bonne blague! Ce n'est pas en chérissant un nounours, un bracelet ou elle ne savait pas... que les gens seraient heureux! C'est comme les gens qui prient leur Dieu. Ca ne sert à rien! Si Dieu devait exaucer tout les voeux, tout le monde serait riche et aurait gagné à l'Euromillion, tout le monde serait heureux... C'est faux, c'est n'importe quoi, comme les anges gardiens. Si elle a un, il est vraiment nul. Bref, Lauren n'en a pas et n'est pas prête d'en avoir.


Dernière édition par Lauren Secretwood le Jeu 3 Avr - 14:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyDim 30 Mar - 13:30

+ Description morphologique. +

DESCRIPTION PHYSIQUE : Lauren n'est pas très belle comme ça, ce n'est pas le genre de fille où on flashe directement sur une beauté incroyable. Non loin de là, mais elle a quelque chose. Comment expliquer ? Le charme, oui c'est ça. Une fois, une fille lui avait même dit : "T'es comme Serge Gainsbourg, t'es moche mais t'as du charme! Tu peux te taper les plus beaux mecs, comme Gainsbourg l'a fait avec Jane Birkin. (...)" Lauren avait rit, mais pour elle, elle n'avait rien, elle était moche sans charme. C'est faux. En faite, Lauren n'est pas moche, de un. Elle a des grands yeux bleu, un bleu assez rare qui captivait tout de suite. Elle a un petit nez, mais assez long. Il est aussi un peu en trompette, mais pas beaucoup, juste de quoi donner une touche enfantin à son visage, si souvent imprimé de tristesse. Un petite bouche aussi, toute petite, mais cela arrange Lauren car, n'ayant jamais été chez l'orthodontiste, ses dents son loin d'être bien mises mais avec une si petite bouche, on ne les voyait pas. De toute façon, Lauren sourit rarement. Elle a aussi un visage assez rondelet. Elle déteste ça, bien sûr, elle trouve qu'elle a des horribles grosses joues, mais encore une fois, Lauren exagère. Et puis, après, y'a ses cheveux. A la base, ils sont roux. Mais Lauren ne supportait pas cette couleur! C'est vrai, c'est rare les roux, et on les remarque tout de suite. Donc, elle teignit vite sa tignasse en noir, très profond. Elle préférait. Sinon, elle laisse pendre ses longs cheveux noirs, sur ses épaules. Elle ne les attache jamais, c'est trop horrible, selon elle, on verrait ses horribles joues... Sinon, ses cheveux ne sont pas tout lisses, quelques vagues par-ci, par-là... Elle fait 1m70. Juste assez pour ne pas être trop petite et pas trop pour ne pas paraître trop grande. Oui, c'est vrai, c'était pratique! Être trop petite est chiant pour attraper des trucs sur des étagères par exemple, mais être trop grande, aussi, pouvait être énervant (surtout pour une femme). Bref, une taille parfaite. Elle fait 55kg. C'est trop peu, elle le savait car la dernière fois qu'elle avait été chez le docteur, elle faisait un 1m64 et il lui avait dit qu'elle devait avoir entre 59 et 60kg. Maintenant, elle faisait 6 centimètres en plus et était bien en dessous de ça. Mais ça allait. C'est loin encore de l'anorexie. Oui, Lauren est assez mince, mais pas maigre! De toute façon, Lauren se déteste, physiquement. C'est pour ça, qu'elle se maquille beaucoup! Du fond de teint pour cacher les imperfections de sa peau et aussi, surtout même, du crayon autour de ses yeux. Oui, allez, elle aime bien encore ses yeux, alors autant les faire ressortir. Mais quand je dis crayon, ce n'est pas qu'un peu, elle en met des tonnes, même trop.
FACON DE S’HABILLER : Lauren s'habille en noir et en rouge (ses couleurs préférées...). Mais c'est souvent assez simple. Premièrement, elle ne met pas énormément de bijoux. Parfois, des bracelets ou des colliers à pique ou a clous, mais souvent tout. Lauren trouve les bijoux trop... kitch un peu... Difficile à expliquer. Elle n'aime pas, c'est tout et donc, c'est assez rare de la voir avec des bijoux. Sinon, c'est souvent top noir ou rouge, avec très peu de dessins sur le t-shirt. Un gilet par dessus, aussi très simple. Si le top est noir, le gilet sera rouge et inversement. Elle porte des jeans et parfois des jupes. Mais en jupes, elle ne porte qu'une jupe pas trop courte, noir ou rouge, et parfois même, écossaise. Et quant elle met une jupe, elle met souvent des collants, pour cacher ses jambes. Jamais de robes ou d'autre couleur que le noir et le rouge, parfois un peu de blanc mais c'est très rare. Et pour les chaussures, des all-stars, des vans... Elle s'en fout un peu des chaussures en faite, tant que ce n'est pas d'horribles sabots.
PARTICULARITE PHYSIQUE : Non.


+ Description psychologique. +

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : Lauren est dépressive, très dépressive. Ca ajouté à sa vie difficile, il est normal qu'elle ait un esprit suicidaire. Elle voit le monde en noir, toujours, tout le temps, 24heures sur 24. Elle n'arrive jamais à ce défaire de cette vision négative du monde. Quant elle voit un couple d'amoureux, elle pense : "Ca ne dura pas.", quant elle apprend à accoucher, elle pense : "Pauvre gosse, il va devoir affronter la vie maintenant." etc. Elle n'arrête pas! Même quand une personne est en retard à un rendez-vous, elle croit qu'il s'est fait écrasé par une voiture. Mais bon, elle ne voit pas beaucoup de personne, elle est solitaire. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas la compagnie des autres, mais elle croit qu'elle est négative pour eux. Elle est négative avec elle-même... Et puis, en voyant tout en noir de cette façon, Lauren n'arrive pas à être heureuse, et elle veut mourir. Sinon, Lauren est une personne assez calme et intelligente. Son QI a été estimé à 135, ce qui est vraiment pas mal, mais Lauren ne fait vraiment rien pour mettre au service des gens, non, trop flemmarde. Oui, elle traîne, ne veut rien faire... Sinon, quand Lauren avait encore des amis, elle était assez gentille avec eux, gentille et généreuse. Mais a force de dire des phrases comme "Je veux mourir.", "Laissez moi mourir en paix...", "Je ne sers à rien...", tout le monde la laissa tombé, fatigués par ces phrases incessantes, ce qui renforça encore plus son caractère solitaire. Lauren se laisse aussi facilement manipuler et abattre. Oui, très sensible, une petite blague méchante peut l'abattre. A la base, aussi, Lauren a un caractère assez naïf mais qui disparaît au fur et à mesure du temps, à cause de tout les horreurs qu'elle a déjà vécues dans sa vie.
AIME / AIME PAS / VILAINE MANIE : Lauren aime dessiner. C'est presque tout à vrai dire! Avant elle aimait regarder la télévision, mais vu que son père ne fait que ça de sa vie (avec l'alcool) et qu'elle le déteste, regarder la télé lui rappelle trop cet être ingrat qu'est son père. Non, vraiment le dessin, et aussi écouter un peu de musique... Mais surtout le dessin! Lauren dessine vraiment bien, même si ses dessins sont souvent abstrait, elle a un talent mais elle le cache, trouvant, bien sûr, ses dessins horribles. Elle aime bien aussi le chocolat, elle en a toujours sur elle, une petite tablette. C'est presque tout ce qu'elle aime dans la nourriture... Oui, elle n'aime pas trop manger, comme beaucoup de gens aiment. Et puis, elle aime bien aussi sa dose de cocaïne, ça lui permet de s'évader hors de ce monde qu'elle haït temps, juste pendant quelques instants. Elle n'aime pas les portables, de toute façon, personne ne l'appellent, mais elle déteste voir tout ces gens accros à leurs téléphones, avec des sonneries à la cons aussi... Elle déteste la pollution aussi mais ne préfère ne pas trop y penser, la vie est déjà assez dure, si en plus elle doit penser à la pollution... Vivre avec une menace terroriste était déjà pas mal! Oui elle détestait ces gens... Eux qui avaient fait tant de mal à SA ville, le 11 septembre 2001... Et puis, elle déteste la vie, tout simplement.
COMPORTEMENT ENVERS LES AUTRES : Au départ, elle est plutôt froide. Pourquoi les gens s'intéresseraient à elle ? Oui, si elle était méchante, c'était pour leur bien! Il fallait bien, une personne comme elle n'était pas recommandable. Mais quant les gens s'accrochent, Lauren est très gentille, et généreuse. Mais il faut vraiment qu'elle ait confiance en vous, et c'est très dur. Lauren est méfiante avec les personnes, elle croit qu'ils ont tous des intentions méchantes. Bref, c'est assez dur de faire des faire relations amicales ou autres avec Lauren.
PARTICULARITE PSYCHOLOGIQUE : Non.
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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyMar 1 Avr - 9:15

+ Histoire +

Son Enfance : La première tentative de suicide de Lauren fut à l’âge précoce de douze ans. Oui, c’est tôt. Pourtant la gamine avait réussi de s’introduire dans la piscine municipale, en passant dans un petite ouverture qu’elle avait vue en venant avec l’école ; elle n’était pas venue seule, elle transportait une pierre en béton rattachée avec une corde. Pourquoi la noyade ? Elle ne savait pas … Enfin si peut-être, ceux qui la retrouvèrent s’occuperont d’elle, au moins. Si elle se suicidait chez elle, son père n’aurait sûrement même pas remarquer son absence. Peut-être un jour, il la verrait allongée par terre et quoi ? Il lui dirait de se relever et il irait prendre une autre bière. Bref, fallait mieux faire ça ici, et personne ne pourrait arriver ! Il est 3h du matin, qui vient à la piscine à cette heure ? Oui, elle, mais c’est différent…
Elle accrocha la corde à son pied, comme elle avait répété maintes fois dans sa chambre. On noue, hop, bien serré et c’est tout. Mais c’est beaucoup moins facile sur le moment, ses mains tremblèrent et elle n’arrivait pas à nouer correctement cette corde. Elle y arriva enfin, et elle en fut tellement contente qu’elle ne remarqua pas que son nœud était loin d’être résistant… Mais trop impatiente d’en finir, elle s’approcha du bord, en traînant lourdement cette pierre. (Qu’elle avait eu dur à la piquer sur un chantier !). Elle s’assit au bord de la piscine, les pieds touchant déjà l’eau glacée.

« Je viens te rejoindre Maman… »

A-t-elle prononcé avant de prendre la pierre, de ses petites bras frêles, et de la jeter dans l’eau. Elle fut directement emportée par la pierre et la voilà sous l’eau accrochée à cette pierre. Lauren eut tout d’un coup peur. Peut-être aurait-elle dû choisir une mort plus rapide. C’était horrible. Elle manquait d’air, elle ne savait plus respirer. Instinctivement, elle battait des pieds pour rejoindre l’air ! Elle n’avait plus l’air… Oui mais c’était bien, pour mourir… Elle décida alors d’arrêter de bouger et d’attendre, la mort arriverait sûrement assez vite. Mais elle n’arriva pas, c’était trop affreux ! Mourir noyer, non non ! Elle eut soudain une envie de vivre, comme elle ne l’avait jamais eu. Elle recommença à battre des pieds ! Depuis combien de temps était-elle sous l’eau ? Longtemps, il fallait se dépêcher. Le nœud de la corde attaché à son pied se défit et Lauren se retrouva à l’air libre.
Elle prit une grande bouffée d’air… Elle vivait… Elle nagea jusqu’au bord du bassin et partit en courant de la piscine. Elle arriva à la maison, mouillée et sanglotent. Son père regardait la télé avec une bière devant lui. Mais il en avait déjà vidée 6 depuis la soirée (sans compter celle de la journée bien sûr). Il ne tourna même pas le tête quand la porte de l’appartement s’ouvrit. Lauren se mit à pleurer silencieusement, comme elle l’avait prévu, son père ne s’était même pas rendu compte de son absence, et encore moins de son retour. Elle regretta fortement de ne pas avoir eu le cran de mourir.

Il est peut-être maintenant temps de vous parlez de l’enfance de Lauren, une enfant qui veut se suicider à 12 ans, est assez rare. Disons que Lauren avait quelques raisons : premièrement, elle n’avait jamais eu de mère. Quand elle voyait tout ces enfants qui ont une mère qui vient les chercher tout les jours à l’école, et que cette mère est belle et leurs fait pleins de câlins… Oh oui, qu’elle aimerait des câlins d’une maman… Mais quant elle abordait le sujet avec son père, c’était « Ne parle pas de ta mère. » « C’était une connasse de toute façon ! » « Je suis là non ? »

Oui c’est vrai, au début, il était là. Un début court. Dés que Lauren eut 5 ans, son père craqua et céda dans son malheur, à la boisson. A cinq ans, Lauren était encore une enfant normale avec un père normal mais dés qu’il commença à boire, c’était différent ! Lauren mûrit trop vite, trop tôt. Au début, elle ne comprenait pas et puis tout devint clair : son père était malheureux et alcoolique. Il ne lui donnait plus de bains, ne la conduisait plus à l’école, ne faisait plus la nourriture…et une fois même, il la frappa. Sans raisons très clairs. Lauren dût se débrouiller seule, elle marchait tout les matins pour aller à l’école, devant se lever à 5h du matin, elle mangeait des biscuits, rêvant d’avoir des bons plats… Oui son père la battait parfois, alors quand on lui demandait comment s’était-elle fait ces bleus ; elle disait qu’elle était tombée… Et tout le monde, se rappelant cet extrêmement charismatique homme qu’était son père la croyait et n’allait pas plus loin.
Puis un jour, son père arrêta de la frapper pour rien. Maintenant, il ne lui disait presque plus rien. Il restait amorphe devant la télé. Lauren aurait presque préféré quant il la battait ! Quand il lui donnait une claque, c’était pour la punir, car elle était sa fille, maintenant qu’il ne lui parlait plus, ne la punissait plus, ne la regardait plus, était-elle encore sa fille ?

Heureusement qu le père de Lauren avait un peu de bon sens. Se rendant compte qu’il ne travaillait plus et que Lauren se débrouillait seule, il lui donna rapidement sa carte de crédit ainsi que le code. Il lui dit aussi que question argent, ils avaient tout, sa mère lui avait laissé un grand héritage. Lauren fut soulagée, au moins, pas de problèmes d’argents ! C’est déjà ça ! Si elle aurait dû travailler, tout ça car son père n’en foutait pas une, ça aurait été mille fois pire…

A l’école, Lauren ne faisait rien. De tout façon, qui sait, peut-être que quand elle serait grande, elle serait comme son père, alors à quoi bon ? Parfois Lauren faisait un petit effort, juste de quoi avec 10/20 de moyenne et le tour est joué. Sinon, elle se taisait en classe, comme ça les profs n’invoquaient pas son père. Oui, il suffisait d’être gentil, d’avoir tout juste la moyenne et d’être sage et hop !, les profs vous foutent la paix. De plus, Lauren trouvait les cours inintéressants. A quoi bon savoir que le sujet du verbe s’il est (…) et gnagnagna… ? Elle, elle aurait voulu savoir comment faire la cuisine ! Comment bien nettoyer la maison ! Mais bien sûr, les autres de sa classe n’avait pas ces problèmes, alors voilà, Lauren ne comprenait pas.

Sinon à l’école, les amis disparurent très vite. Elle était gentille, généreuse mais… trop avancée ! C’est vrai que par rapport à ses copains de classes, Lauren mûrit plus vite et les autres le sentaient. De plus, elle s’habillait en noir et avait des drôles des pensées parfois, style « La vie est pourrie » etc. Les autres la trouvaient donc trop bizarre et petit à petit, Lauren se trouva seule à la récrée. C’était peut-être mieux. Oui, Lauren était persuadée que son père avait sombré dans l’alcool à cause d’elle. C’était faux, mais personnes ne savaient vraiment les raisons. Mais Lauren, se rabaissant tout le temps et ayant un esprit noir, était convaincue qu’elle avait fait quelques chose de mal et que maintenant, son père ne l’aimait plus. Et donc, il fallait mieux qu’elle ne fréquente personne, ils risqueraient vite de devenir malheureux à cause d’elle.

Mais un jour, une jeune fille d’origine française l’accepta. Une nouvelle qui venait dans l’école pour un temps temporaire. Faut dire qu’elle était aussi un peu bizarre. Elle était très méfiante envers les autres et elle avait peur quand des gens courraient (oui oui, Lauren trouvait ça aussi bizarre.) et obéissaient très rapidement. Elle avait un peu peur de tout, en gros. Mais Lauren l’aimait bien. C’est vrai qu’elles parlaient pas énormément, mais y’avait quelque chose. Elles passaient leur récrée ensemble, a jouer. Petit à petit, quand même, elles apprirent à mieux communiquer, quand Aurore maîtrisa mieux son anglais, aussi. Lauren l’aimait bien, Aurore. Mais Aurore venait de France ! Lauren savait qu’un jour, elle repartirait… Et oui, un jour, elle partit. Ce fut très dur pour les deux filles, car Aurore se faisait aussi rejetté. Mais c’est la vie. Lauren se retrouva, encore, seule.

C’était ce manque d’amour qui jouait tout. Sans l’amour d’une mère, sans l’amour d’un père, sans l’amour d’amis… Seule dans ce monde d’adultes, Lauren a voulu en finir dés douze ans. Mais il faut dire que Lauren à un caractère dépressif à la base. Une fois, elle voulut appeler Child Focus, ou quelques choses dans le genre et puis non. Même si son père ne l’aimait plus, elle si. C’était son père après tout ! Et les cinq premières années de sa vie avaient été parfaites ,jusqu'à ce que son père devint malheureux, à cause d’elle…
Alors elle essaya de l’aider, au début.

« Allez papa, lève-toi ! »

Lui répétait-elle en essayant de le lever de ce canapés où il passait ses journées. Elle lui agrippait le bras et le tirait, mais son père avait beaucoup grossit en ne mangeant que des chips et ne buvant que de la bière et Lauren était pas assez forte pour le tirer. Mais Lauren continua, juste parfois pour qu’il lui parle. Oh oui, rien que quand il lui disait « Lauren, laisse-moi tranquille et va emmerder ton putain de monde ailleurs » elle était heureuse. Au moins, il voyait qu’elle était là. Oui, elle était sûr que comme ça son père se rendait compte qu’elle était là pour lui. Mais quand elle grandit un peu, oui à ses douze ans, elle se rendit compte que ça servait à rien… Son père n’en avait vraiment rien à foutre d’elle ! Comme tout le monde d’ailleurs ! Ses amis l’avaient lâché ! Et avant, quand son père la remarquait encore et qu’il la tapait, qui allait vraiment voir ce qu’il se passait hein ? personne ! Il suffisait d’un petit mensonge pitoyable pour que tout le monde hoche la tête et lui dise « Ah oui ! Elle a dû être violente ta chute, remets-toi vite. ». Quelle hypocrisie ! Elle pouvait mourir que tout le monde s’en ficherait ! A son enterrement, il y aurait qui ? Peut-être l’SDF du Carrefour qui était le seul à lui adresser un sourire.

Oui, voilà les pensées de Lauren à 12 ans. On peut comprendre plus facilement ce qu’il la poussé à faire ce geste, tellement incroyable pour une fille de son âge, mais bien réelle.
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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyMer 2 Avr - 19:56

Son Adolescence : La vie continua, difficilement. Lauren arriva à un tel point de haine envers son père que pour elle, ce n’était plus son père. Il faut dire que Lauren gardait quelques rêves : qu’il redevienne comme avant, qu’il reprenne les choses en mains, qu’il l’aime… mais tous s’effondrèrent le 11 septembre 2001. Ce jour là, elle était dehors, elle rentrait de l’école pour aller vers la maison, elle passait même tout près de ces deux tours. Son père aurait dû s’inquiéter ! Oui ! Il avait les infos devant lui, les tours s’étaient effondrées devant ses yeux ! Et pourtant, pourtant… quand Lauren rentra, elle aurait espérer quelque chose comme « J’ai eu peur ! » ou rien que même un regard rassuré de la voir. Mais rien. Il tourna la tête quand la porte claqua et dés qu’il vu Lauren, il redirigea ses yeux vers l’écran de télé. Cela fut la goutte qui fit débordé le vase. Elle aurait presque voulu ne plus lui préparer sa nourriture, pour faire mourir cette ordure ! Mais elle trouva que c’était trop s’abaisser à son niveau (après tout, à 5 ans, elle avait dû se débrouiller seule !) alors, elle décida de ne plus le considérer comme son père, comme ça, elle oublierait toutes ses horreurs plus facilement.

Lauren avait prévu de se suicider, enfin, de ré-essayer de se suicider, le jour de son 13e anniversaire. Mais ce jour là, rien ne se passa comme prévu. Elle marchait, même si elle ne savait pas vraiment vers où, elle trouverait bien l’endroit parfait pour mourir. Que c’était étrange de marcher, en se disant que c’était peut-être une des dernières fois qu’elle marcherait. Mais cette pensée l’emplissait de bonheur, de toute façon, marcher, c’était chiant ! Haha ! Elle allait pouvoir retrouver sa mère ! Ce jour-là, elle s’était maquillée, pour être belle le jour de sa mort, qui pour elle serait sûrement le plus beau jour de sa vie. Alors, Lauren, qui paraissait déjà avoir 16 ans alors qu’elle n’en avait que 13, ressemblait à une jeune fille de 18 ans. Oui, elle était déjà formée, grande, réglée… Alors, quand elle passa dans un quartier défavorisé, un quartier où tout le monde disait qu’il ne fallait pas traîner seule, elle se fit interpeller par des dealers.

« Hé, tu veux de la drogue ? C’est gratuit pour la première fois, mais après… »

Lui avait-on glissé dans une ruelle sombra. Lauren s’avança d’un pas vers ces dealers. Après tout, elle allait mourir, alors pourquoi pas. D’un mouvement de la tête, elle fit comprendre qu’elle voulait bien. Le dealer lui sourit, il faisait peur, mais Lauren s’en fichait.

« C’est de la cocaïne en poudre, faut la sniffer. » dit-il en lui tendant un petit paquet avec de la poudre blanche.

« J’peux l’essayer ici ? » demanda Lauren, pour essayer ça une fois et puis se casser. Le dealer rigola.

« Ca va pas être très classe… j’ai pas de table pour toi, ça te dérange que je la mette sur la poubelle ? »

Lauren haussa les épaules. Les poubelles étaient dégueu mais elle allait vraiment mourir juste après, alors, c’était vraiment juste pour essayer, au moins une fois. Le dealer essuya alors un minimum la poubelle et versa la poudre. Avec un petit carton, il fit plusieurs raies, 3 précisément et sortit une paille de sa poche, une paille coupée. Il la rassura en lui disant qu’il ne l’avait pas utilisée mais Lauren s’en fichait éperdument. Elle prit la paille et sniffa une raie, l’autre et puis l’autre.

Ce jour-là, elle ne se suicida pas. La découverte de la cocaïne fut… super. Oui, quand elle eut sniffer la coke, elle se sentit autre part. Tout ses problèmes, ses malheurs, lui passaient au dessus de la tête. Après, le lendemain, elle ne se souvenait pas tellement de ce qu’elle avait fait quand elle avait prit sa coke mais elle s’en foutait. Que c’était géniale.

Bien sûr, au début c’était vraiment géniale, et puis, moins… On s’habituait aux effets mais quand même c’était déjà bien. Mais Lauren devint vite addict. Il lui fallait une dose par jour. Elle gaspillait beaucoup d’argent comme ça. Mais quand elle n’en avait pas, elle piquait des crises, cassait tout ce qu’il lui passait sous la main, criait…Et puis, c’était vraiment horrible pour elle. Malgré tout, elle se rendit bien compte que ce sentiment de semi-bonheur qu’elle éprouvait en prenant sa dose était erronée. Après, c’était comme avant. Quand le matin, elle se réveillait, c'était toujour pareil, rien 'navait changé. Toujours ce malheur qui l’écrasait. C’était horrible. Il lui venait parfois à penser à Aurore, la jeune française, sa seule amie ! Elle n’en avait pas eu une autre après. Elle se sentait seule. Les seules personnes qu’elle voyait, hormis tout les gens de l’école à qui elle parlait à peine, étaient les dealers. Elle en connaissait plusieurs maintenant. Sa vie avait empiré depuis la drogue, elle le savait, mais c’était trop tard.

Deuxième tentative de suicide, elle avait 14 ans. Une corde accrochée autour du coup et dont l’autre bout était accrochée à une branche, Lauren s’apprêtait à sauter du banc où elle était. C’était encore le soir, dans un bois. Encore une fois, dans un endroit public pour être sûre qu’on la retrouve, pour ne pas qu’on l’oublie. Un, deux, trois, c’est beaucoup plus sûre que la première fois, qu’elle sauta.

Hop, les deux fesses par terre. La corde avait lâché tout de suite. Même pas le temps d’approcher la mort, comme la première fois, non, elle avait directement cassée. C’est vrai que ce n’était pas une corde de très bonne qualité mais Lauren aurait espérer que… mais non rien. Elle n’arrivait pas à mourir. Alors elle se mit à pleurer.

« Y’a quelqu’un là haut ? Dis, hého ! je veux mourir ! tu comprends ? C’est mon souhait… Laisse moi mourir ! LAISSEZ MOI EN FINIR ! MAMAN ! Maman… Dis-leur toi… Dis leur que je veux être avec toi… »

Les larmes abondaient. Elle n‘en pouvait plus. Elle délirait un peu, elle en avait marre, marre. Voir plus ! Que c’était horrible. Elle n’aimait pas vivre. Chaque inspiration était comme un poignard en plein cœur. Elle voulait arrêter de respirer ! Partir ! Elle était moche, elle n’était aimée de personne, elle avait rendu son père malheureux, elle était malheureuse, elle était droguée, elle avait doublée son année à l’école et on se moquait encore plus d’elle.

Oui, elle avait doublé. Lauren n’avait même plus le courage d’obtenir ces 10/20. Cette moyenne nécessaire. Les profs avaient voulus voir son père mais elle trouvait une bonne excuse, se mettant presque à pleurer tellement qu’elle était désolée. Elle pleurait pour un rien maintenant. Quand elle allait au magasin pour acheter du chocolat et qu’il n’y avait plus son chocolat favoris, elle voulait pleurer. Quand on lui lançait une injure, elle voulait pleurer. Quand elle prenait sa coke, elle voulait pleurer car elle savait que ça empirait son état. Quand elle pensait à sa mère, elle voulait pleurer. Quand elle pensait à son père, elle voulait pleurer. Ca n’arrêtait pas.

Assises au milieu de ce parc, la corde encore au cou. Lauren eut une révélation. Peut-être que sa mère était vivante après tout. Son père lui avait toujours dit que… mais son père n’était qu’un alcoolo pourri ! Elle devait bien avoir de la famille autre part… Elle devait… Ce n’était pas possible ! Pourquoi n’avait-elle ni de grand-mères ni de grands-pères ?! Ni de tantes, d’oncles… Elle devait avoir ça ! Elle avait un lointain souvenir que son père avait un frère, pourquoi ne venait-il pas la voir ? Et sa mère… Pourquoi était-ce un sujet tabou ? Pourquoi, pourquoi ?

En rentrant chez elle, Lauren n’avait même pas penser à retirer le morceau de corde autour de son cou. Elle ouvrit la porte en fracas et lança à son père, violemment :

« Dis moi tout sur maman ! »

Son père était endormis devant la télé et sursauta. Il tourna la tête vers elle pour vite la re-diriger vers la télé, devant « Amour gloire et beauté. » Lauren poussa un cri, prit la télé-commande de la télé et l’éteignit. Son père poussa un grognement et Lauren commença alors à crier :

« Ecoute moi bien, le gros lard ! Comment est morte maman ? Ou est passé mon oncle ? J’en avais un, je m’en souviens ! Pourquoi est-ce qu’on ne voit jamais la famille ici ? J’ai bien des grands-parents quand même ! »

« Je n’ai rien à te dire… A une droguée qui double son année… Ta mère aurait honte de toi.»

« T’es complètement saoul, ma parole ! Comment oses-tu dire que ma mère aurait honte de moi alors que toi, celui qu’elle a aimé, n’est plus qu’un tas de graisse et de bière affalé devant la télé et qui a laissé sa fille se débrouiller seule alors qu’elle n’avait que 5 ans ! Comment ? je m’occupe de toi ! Je te donne à manger et un bain parfois ! Comment ferais-tu sans moi ? tu es bien trop ivre et paresseux pour te cuire un plat préparé ! Et puis … et puis… Je me drogue pas ! Non ! Et j’ai doublé mon année, ok ! Bah, c’est sûrement mieux que toi ! Je te hais ! »

Dit-elle en larmes avant de s’enfuir dans sa chambre en pleurant toutes les larmes de son corps. Comment son père savait qu’elle était droguée ? Etait-il moins saoul qu’il ne le laissait paraître ? Elle prit la corde autour de son cou et la jeta violemment contre le mur avant de s’écrouler par terre, la tête « dans » ses mains tellement elle pleurait. Comme d'habitude.

A 15 ans, elle rencontra quelqu’un à l’école. Une fille, Sarah. Lauren ne sut jamais pourquoi cette Sarah vint lui parler. Enfin non, au début, elles ne parlaient même pas. Lauren avait découvert le dessin, c’était génial, elle s’était mis à dessiner presque tout ce qu’elle voyait. Ce qui fait, qu’à la récréation, Lauren dessinait. Et Sarah venait voir. Lauren ne lui disait pas de partir, c’était trop super qu’une personne regarde ce qu’elle fait. C’est vrai que Lauren avait un bon coup de crayon. Tout ses dessins étaient assez noirs et abstrait mais cela n’empêchait que c’était vraiment très joli. Un jour, Sarah parla enfin:

« Tu dessines vraiment bien ! »

Et voilà qu’une grande amitié naquit. Sarah était une vraie pipelette. Elle lui racontait sa vie et cela amusait beaucoup Lauren. C’est vrai que celle-ci parlait beaucoup moins et qu’elle écoutait avec envie toutes les histoires d’amours de Sarah mais elles ne faisaient pas partit du même monde. Sarah était extrêmement belle et people. Mais même, elle restait avec la rejetée, avec Lauren.

Les deux jeunes filles s’entendaient très bien. Et Sarah savait que Lauren était très fragile psychologiquement. Il faut dire que ce n’était pas très dur à deviner : La jeune fille suicidaire ponctuait souvent ses phrases de « Tu ferais mieux d’arrêter de traîner avec moi, je vais te rendre malheureuse. » ou encore « La vie est pourrie, de toute façon. » et encore : « Rien n’a aucuns sens, de toute façon… ». Sarah s’inquiéta vite pour son amie. Elle essaya de la traîner, à plusieurs reprises, chez un psy, mais Lauren refusait.

« Tous des charlatans ! »

Sarah ne comprenait pas tellement Lauren mais bon... Celle-ci, aussi, refusait qu’elle aille chez elle. Oui, Sarah ne pouvait pas entrer chez sa copine. Elle l’accompagnait devant chez elle, puis, elle la regardait monter à la porte de son appartement, lui faisait un signe et partait, jamais elle ne rentrait. Non, et un grand tabou régnait aussi autour de son père. Oui, elle savait que Lauren était malheureuse et elle voulait l’aider mais elle n’y arrivait pas. Pour faire sourire la jeune dépressive, Sarah devait aller assez fort quand même. Une fois, elle avait réussis en faisant toutes les grimaces du monde pendant 15 minutes pour arracher un petit « Ahaha » à Lauren. Et quand elle y arrivait, Sarah se sentait bien, elle avait l’impression de l’avoir aider. C’est vrai qu’elle voulait aussi devenir médecin, elle voulait aider les gens tout le temps, et disons que Lauren était un bon moyen de s’entraîner, même si le mal que ressentait Lauren était plus psychologique que le mal dont s’occupe un médecin généraliste.

Un jour, Lauren faisait vraiment peur. Ce n’était plus des « La vie est pourrie », c’était des « Je veux en finir, je veux mourir. » Cela inquiéta fortement Sarah qui avait comme un mauvais présentation. Ce jour-là, Sarah, comme d’habitude, accompagna Lauren devant son appartement, la regarda monter dans son appartement et lui fit un signe, comme d’habitude. Mais cette fois-ci, elle ne partit pas. Elle ne le sentait vraiment pas. Alors, Sarah monta les quelques marches qui la séparaient de la porte de l’appartement de Lauren. Elle mit son oreille contre la porte, elle n’entendit rien. Elle ne vu rien non plus par la serrure. Alors, elle essaya de regarder par la fenêtre. Elle ne savait pas quelle fenêtre était-ce. Celle de la cuisine ? De la chambre ? Du salon ? Et non, c’était celle de la salle de bain. Alors, bien sûr, il y avait de grands rideaux devant et Sarah n’arriva pas à voir âme qui vive. Mais elle entendit un petit murmure, très faible mais elle comprit quand même distinctement : « Mort, maman, c’est fini… ».

Sarah se mit à trembler et se précipita vite vers la porte de la maison. Bien sûr, celle-ci était fermée. Alors, elle tapa, cria, essaya de l’enfoncer avec son pied mais rien, rien ni personne ne venait l’ouvrir et il était peut-être déjà trop tard pour Lauren.

« Monsieur Secretwood ! Ouvrez moi ! Votre fille ! Elle est en train de se suicider ! Monsieur… »

Rien n’y faisait. Une idée. La mère de Lauren, comment s’appelait-elle ? Oui, Lauren le lui avait dit une fois, rien qu’une fois. Allez, il fallait qu’elle s’en rappelle. Question de vie ou de mort, et c’était le cas de le dire ! Mais son cerveau s’embrouillait. C’était tellement dur de savoir que la vie d’une personne était entre vos mains.

« Je suis Lily ! La mère de ta fille ! Ouvre-moi ! »

Elle ne savait pas si ça allait marcher car le père de Lauren semblait aussi étrange. Il devait avoir un problème pour que Lauren ne veuille pas en parler et qu’il ne lui ouvre pas quand elle parle de sa fille qui se suicide.

Clic-clac. La serrure s’ouvrit. Sarah eut à peine le temps de voir un homme qui semblait très surpris et qui était trop gros mais elle ne s’attarda pas là-dessus, elle se dirigea vite vers l’endroit où elle avait entendu ces mots terrifiants, et, comme elle l’avait pensé, c’était la salle de bain. Lauren y était, pâle, dans le bain, et bien sûr, les veines ouvertes. Sarah faillit s’évanouir d’horreur mais reprit vite ses esprits et elle s’approcha de Lauren et elle la secoua.

« Hé, Lauren ! Me fais pas ça ! »

Lauren sembla ouvrir un œil avant de le refermer. Au moins elle n‘était pas morte ! Alors, Sarah enleva un des lacets de sa chaussures et essaya de faire un garrot pour retenir le sang qui jaillissait à n’en plus finir. Déjà l’eau de la baignoire était rouge. Avec le garrot, cela s’arrêta un peu et puis tout à fait, mais Sarah cru vomir tellement elle dû serrer fort le bras de Lauren. Alors, elle entendit une petite voix, très faible.

« Laisse moi… Je veux mourir… »

« Rêve ma fille ! Je t’emmène à l’hôpital ! »

« Non… Ils vont voir que… ils vont… j’aurais plus ma coke… je serais dans un centre pour fous… Non… »

« Quoi ?! » s’exclama Sarah. « Tu ne … ? ! Enfin, c’est pas le moment et je t’emmène à l’hôpital ! »

Lauren essaya de rassembler ses forces, sa vue était trouble, elle était sur le point de s’en aller. Elle avait vu une lumière… Et puis Sarah…

« Ils vont me changer de famille… avec un père alcoolique… ils vont me mettre en cure de désintox… je t’en supplie, non… tu voulais pas devenir médecin ? Alors, aide moi… »


Dernière édition par Lauren Secretwood le Jeu 3 Avr - 14:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyJeu 3 Avr - 13:46

Sarah ne savait vraiment plus où elle en était. Comment pourrait-elle aider Lauren quand celle-ci s’était ouvert le poignet, et pas qu’un peu ? Elle prit Lauren sous les bras et la souleva, il fallait qu’elle sorte de ce bain. Heureusement que Lauren n’était pas très lourde, Sarah réussit à la sortir de là assez rapidement. Lauren était encore plus pâle et Sarah ne put que resserrer encore plus le garrot. La jeune fille se rendit compte que la suicidaire était inconsciente. Merde ! Comment allait-elle faire ? Et surtout qu’allait-elle faire ? Bon, de un, sortir ce corps inconscient de la salle de bain. Sarah réunit alors toutes ses forces pou traîner Lauren jusque dans sa chambre (et elle remarqua avec horreur que le père de Lauren s’était endormis…) ; arrivée à la chambre, elle du faire un certain nombre de cabrioles et autres pour réussir à mettre Lauren sur son lit. Bon. Et maintenant ? Sarah se rendit compte qu’elle avait déjà fait son choix. Si elle aurait voulu l’emmener à l’hôpital, elle ne l’aurait pas traîner dans sa chambre ! Non, elle aurait appeler directement l’hôpital. Merde ! Sarah sortit alors son portable et appela son oncle.

« Oui, tonton c’est moi… (…)Non, je vais bi… (…)Mais c’est…. (…)Laisse-moi parler ! Une copine, elle a besoin de toi, on peut pas l’emmener à l’hôpital et c’est urgent ! (…)Je m’en fout que t’es avec un patient ! Elle s’est coupé les veines ! (…) Mais non je te dit, elle peut pas aller à l’hôpital ! (…) Rue du petit cerisier, 25, je t’attends, et VITE ! »

Après fut le jours les plus durs de la vie de Sarah et Lauren. L’oncle de Sarah avait beau être médecin, elle devait aller à l’hôpital et pourtant, celle-ci refusait et le médecin ne savait pas quoi faire. Mais il vint tout les jours. Avec des médicaments, des pansements, il faisait de son mieux. Mais bon, les temps étaient durs. Lauren avait perdu beaucoup de sang et avait de moins en moins de force. La blessure avait du mal de cicatrisé. Il fallait la recoudre, selon le médecin. Mais il ne pouvait pas faire d’anesthésie local et recoudre comme ça, non quelle horreur. Lauren ne disait rien. Sauf parfois pour demander à Sarah juste un peu de cocaïne. La jeune fille avait refuser la première fois et puis, voyant les effets dévastateurs (en effet, Lauren tremblait, avait les yeux rouges, criait corps et âme pour sa coke…), Sarah lui en donnait un peu, régulièrement. L’oncle de Sarah fut aussi choqué par le père de la malade, il ne faisait rien du tout. Et il remarqua vite que Lauren était une droguée, mais il ne dit rien, il comprenait un peu mieux les raisons de Lauren de ne pas vouloir aller à l’hôpital, enfin, il aurait quand même préféré… Car maintenant, il passait toutes ses soirées chez la jeune suicidaire.

Petit à petit, Lauren alla mieux. Même si son poignet était dans un état assez pitoyable, le corps faisait son travail et petit à petit, soignait cette vilaine blessure. Ce ne fut que 6 mois plus tard que Lauren fut vraiment sur pieds. Elle avait toujours un bandage au poignet, et ça encore pour longtemps. Le sang s’était renouvelé. Lauren était encore faible mais ça allait mieux. Mais elle commit une grande erreur. Elle ne remercia ni Sarah, ni son oncle. Bien sûr, ceux-ci furent très vexés et Sarah décida de ne plus jamais parler à notre jeune toxicomane. Lauren savait très bien que c’était impardonnable ce qu’elle avait fait, mais elle appela quand même Sarah, pour essayer de recoller les morceaux, c’était sa seule amie, hormis Aurore, mais elle n’avait plus vu celle-ci depuis 4 ans. Quand elle appela, premièrement, elle fut étonnée que Sarah décroche. Un grand silence s’installa entre les deux filles.

« Pourquoi tu m’appelles ? »

« Je veux qu’on reste amie. »

Sarah éclata de rire. Un rire qui fit froid au dos à Lauren.

« Tu peux crever ma vieille ! Mon oncle s’est ruiné pour toi ! Il est venu tout les soirs ! moi aussi ! Et même pas un mot de remerciement ! »

« Je ne peux pas remercier des personnes qui vont contre ma volonté. Je voulais mourir Sarah, et vous êtes venus m’aider. »

Et vlan ! c’était dit. Sarah raccrocha. Se fut la dernière fois qu’elle lui parla. Lauren s’en voulait. Après tout, ils ne l’avaient pas envoyée à l’hôpital, comme elle le voulait. Mais en même temps, ce qu’elle avait dit, elle le pensait. Lauren ne savait plus où elle en était. De plus, maintenant qu’elle avait ce bandage au poignet, tout le monde voyait qu’elle avait essayer de se suicider. C’était horrible. Le regard des autres étaient de plus en plus durs et méchants et Lauren augmentait sa dose de cocaïne, pour composer. Cercle vicieux, Lauren appelait souvent sa mère, mais rien ne faisait, rien ne venait. Tout le monde l’abandonnait.

Seize ans. Lauren ne fait rien. Lauren est amorphe. Elle se lève tard, se couche tard. Elle prend sa coke. Elle fait un petit dessin. Elle traîne seule. Elle pense à Sarah, à Aurore. Elle ne travaille plus du tout, ses notes en classes sont catastrophiques. Elle pleure en rentrant chez elle. Elle essaye de jouer les durs devant les autres mais leurs regards, leurs piques lui vont droit au cœur et la tue petit à petit. Lauren n’a plus de vie, elle ne fait rien. Elle n’a plus la force de rien. Elle va dans son lit et prie pour que quelqu’un lui enlève cette putain de vie mais rien n’y fait. Il y a sûrement quelqu’un là-haut qui ne veut pas d’elle au paradis. Après tout, trois tentatives de suicides, trois ratées. Oui, même ça, je n’y arrive pas ! pense Lauren avec violence.

Un jour, elle entra dans l’ancien bureau de son père. Il n’avait pas changé depuis 11 ans. C’est vrai que personne n’y était venu aussi. Pourquoi elle était là ? elle n’en savait rien. Elle s’approcha du bureau et vu une photo d’elle à 4ans. Un sourire lumineux, des petites couettes, des cheveux encore roux. Lauren eut envie de pleurer. Maintenant, elle ressemblait à quoi ? Des cernes sous les yeux alors qu’elle dormait tout le temps, des yeux vides, un corps frêle et moche. Elle ressemblait à un cadavre oui.

Lauren tira sur un tiroir et elle trouva une lettre, pour elle. Envoyée par un certain « Partrick Secretwood ». Elle eut un tilt. Mais oui ! Elle savait qu’elle avait un oncle. C’était son oncle ! Elle regarda vite le dos de l’enveloppe pour l’adresse de l’expéditeur et s’encouru dehors pour aller le voir.

Ding-dong. Une belle maison, un beau jardin. Il pourrait accepter qu’elle vienne vivre ici ? Après tout, c’était son oncle. Elle pourrait partir de chez son père, et elle appellerait les services sociaux qui s’occuperaient de lui et elle n’entendrait plus jamais parler de cette crapule. Rien qu’en pensant à ça, Lauren jubilait. Mais rapidement, tout cela s’effondra d’un coup. Il suffit de voir la tête de son oncle en ouvrant. Surpris et puis…en colère. Lauren ne comprit pas. Elle voulait dire quelque chose mais les mots restaient bloqués dans sa gorge. Que dire face à cet homme qui ne semblait pas du tout content de la voir ? « Habitons ensemble ! ». Lauren ne savait plus quoi pensait, elle aurait peut-être mieux fait de ne pas venir.

« Tu es Lauren je présume. Je savais que ce jour arriverait. » Il poussa un grand soupir. « Entre. »

Et elle entra dans la maison la plus chic qu’elle n’avait jamais vu. Des tableaux, des tapis, des magnifiques lustres… Rien à voir avec le bordel qu’il y avait chez elle. Elle cligna des yeux et son oncle lui montra le canapé. Elle s’assit. Lui aussi, en face d’elle. Il lui demanda alors ce qu’elle voulait. Qu’est ce qu’elle voulait, d’ailleurs ? Vivre ici ? Quitter son père ? Non, savoir tout sur sa mère. Oui, c’était ça qui l’avait poussée ici. Sa mère, toujours sa mère.

« Pourquoi m’avez-vous envoyé une lettre ? Quand j’avais 4-5ans ? Pourquoi ne venez-vous pas nous voir, mon père et moi ? Pourquoi vous m’avez pas aidé ? Où est ma mère ? »

Silence lourd. Son oncle semblait encore plus en colère contre elle. Lauren s’enfonça un peu dans le fauteuil.

« Si tu avais lu la lettre, tu serais. Je ne veux plus voir mon frère. Il a trop mal tourné. Tu sais, je suis important ici. J’assiste le maire de cette ville, Michael Bloomberg. [j’ai cherché, y’a vraiment un maire à New York et c’est vraiment M. Bloomberg XD Merci Wikipédia.] Que diraient les gens si ils savaient que j’avais un frère alcoolo ? »

« Que diraient les gens de cette ville si ils savaient que vous avez laissé votre nièce de 5 ans se débrouiller seule ? Et ma mère ? Répondez moi avant que je parte. Vous me répugnez. Comme mon père, vous ne valez pas mieux que lui. »

Le regard s’adoucit. Patrick baissa les yeux, comme gêné.

« Ne juge pas ton père trop vite. Lui aussi avait ses raisons pour sombrer dans l’alcool, comme toi pour sombrer dans la drogue. C’est moi le mauvais dans tout cela. A la mort de ta mère, il n’en pouvait plus. C’était la femme de sa vie. Et elle est morte, en te donnant le vie… Quelle ironie du sort. Je ne l’ai pas aider dans ce moment là, ni après. Ton père était malheureux et puis il a craqué et voilà. Maintenant, il n’a plus conscience de rien, a part de la bouteille. Je suis le seul fautif. Et ne sois pas si méchante avec lui ; ton père te regarde et un jour, il sera là pour toi. Pour l’instant, non, mais je connais mon frère, attends juste un peu, ça va venir.»

Lauren baissa à son tour les yeux. Il savait qu’elle était droguée, comment ? Peut-être que cela se voyait. C’est vrai que pour l’instant, elle était plus mort-vivante qu’autre chose.

«Ca va venir…Onze ans que j’attends… Enfin, je suppose que vous n’allez pas nous aider, hein ? Où est enterré ma mère ? »

Son oncle fit un mouvement de tête pour dire que non, mais ça Lauren le savait. Puis il prit un papier, écrivit l’adresse d’un cimetière et le tendit à Lauren. Et elle partit. Sans un mot, sans rien, sauf peut-être une nouvelle idée, elle n’était pas la raison du malheur de son père. C’est vrai qu’elle aussi en valait pas vraiment mieux que lui après tout.

19 ans. Le temps s’écoula vite. Lauren arriva à sortir un peu la tête de l’eau grâce à la tombe de sa mère. Elle y allait tout les jours, au début, puis tout les deux jours, etc. et maintenant une fois par semaine. Elle lui parlait beaucoup, elle avait l’impression qu’elle l’écoutait. Mais cela ne suffisait pas à affaiblir son malheur, ce malheur qui ne la quittait pas depuis qu’elle avait 5 ans, depuis ce jour maudit où son père avait touché à une bière.

Mais depuis qu’elle avait vu son oncle, son opinion changea. Après tout, elle se droguait. Ca revenait un peu au même. Quoi que son père avait une fille et qu’il devait s’en occuper. Mais bon, elle connaissait le malheur ? Pouvait-elle vraiment lui en vouloir ? Elle n’y arrivait plus. De plus, elle avait toujours pensé qu’il aurait pu arrêter la boisson, pour elle. Mais non.

Oui, dans ces 3 années, Lauren avait essayer d’arrêter de se droguer mais elle c’était horrible. Cette sensation de manque, qu’il vous faut quelque chose. Ses yeux devenaient rouge, elle se rongeait les ongles, elle criait, s’arrachait les cheveux, pleurait et craquait. C’était horrible. Parfois, elle rêvait d’avoir 21 ans pour partir de chez elle et puis non, elle ne pouvait pas. Malgré tout, son père, elle l’aimait bien. Elle l’aimait comme une fille aime son père. Même si son père ne lui parle plus et que la dernière chose qu’il lui ai dite était qu’elle était une droguée qui doublait son année et que sa mère aurait honte de lui. Malgré tout, tout tout et tout, elle l’aimait et elle savait que si elle partait, il ne pourrait pas se débrouiller.

Pendant ces 3 années, Lauren a vécue sa vie de morte vivante, comme après que Sarah l’aie aidée à s’en sortir. Juste qu’elle dessina un peu plus. Mais elle dessinait la réalité, et pour elle, la réalité est moche, est horrible même. Alors, ça ne l’aidait pas vraiment. Elle commença à fumer des joints aussi, avec sa coke. Un mélange qui lui faisait faire n’importe quoi, mais elle ne s’en souvenait même pas. Heureusement pour elle. Elle allait dans des boîtes de nuits, elle faisait n’importe quoi, buvait aussi en boîte de nuit. Flirtait et couchait avec n’importe qui. Mais Lauren n’en avait aucun souvenirs le lendemain et, même si elle savait que ce n’était pas le ca,s pour elle, elle était encore vierge. Après tout, elle n’avait pas fait l’amour avec tout ces gens, elle avait baiser avec ces gars. C’était différent. Et puis, elle préférait penser comme ça, sinon, elle se considérerait comme une traînée et il valait mieux que non.

19 ans, tentative de suicide numéro 4. Elle trouvait que se couper les veines était le plus efficaces. Maintenant que Sarah n’était plus là pour la sauver, elle pourrait enfin mourir en paix. Le couteau en main, elle hésitait. Le bain était chaud comme prévu. Alors, poignet droit ou gauche ? Le gauche avait déjà vécu ça. Changeons un peu. Elle prit le couteau dans sa main gauche et regarda sa cicatrice au poignet. Elle avait cicatrisé un peu bizarrement, enfin, sûrement car elle n’avait pas voulu aller à l’hôpital.

Hop là, une coupure nette et profonde, comme l’autre fois. C’était étrange, on ne sentait rien. Mais elle le savait déjà. Tout devenait blanc. Oui, elle se sentait d’un coup bien. Elle se laissa glisser contre la baignoire, mais il faut garder la tête hors de l’eau… pas la noyade aussi…

Et le blanc apparut.
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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyJeu 3 Avr - 13:59

Et il ré-apparut.

La première chose qu’elle crut, c’est qu’elle était au paradis. Et puis, quand ses yeux virent un peu mieux, elle découvrit une infirmière à côté d’elle. Elle cligna des yeux. Comment ça une infirmière ? Elle regarde encore, elle était dans une chambre d’hôpital. Elle avait peur, son cœur battait fort. Comment était-ce possible ? Qui avait bien pu la sauver et appeler les urgences ? Non, non ! Elle avait vu cette lumière… Celle qu’on ne voit qu’on ne voit qu’une fois… Non, non !

« Ah vous voilà réveillez » annonça joyeusement l’infirmière qui venait de remarquer que Lauren était on ne peut plus consciente.

« Depuis com…combien de temps suis-je i…ici ? Et… qui a appelé… l’hô…l’hôpital ? » demande Lauren, elle transpirait et son cœur continuait à tambouriner dans sa cage thoracique. Ce n’était pas possible. Un ange ? C’était un ange qui l’avait sauvé. C’était ça la lumière blanche. Il n’y avait que cette possibilité. Maman ? Peut-être Maman.

« Deux jours. Ah, je suis si heureuse que vous vous réveillez ! Beaucoup de médecins étaient septiques à votre sujet. Mais vous êtes en vie ! M’enfin… qui d’autre part votre père ? Bon, je vais prévenir votre médecin. » Et elle sortit de la chambre.

Son père ? Non, ce n’était pas possible. Il était saoul quand elle avait été dans la salle de bain. Les paroles de son oncle lui revinrent en tête : «(…) ton père te regarde et un jour, il sera là pour toi. Pour l’instant, non, mais je connais mon frère, attends juste un peu, ça va venir. » Etait-ce maintenant ?

Les médecins s’occupèrent beaucoup mieux de Lauren que pour l’autre blessure. Mais, elle n’avait aucun moyen d’avoir sa cocaïne. Alors, elle n’arrêtait pas de demander plus de morphine, prétextant qu’elle avait mal. Mais ils savaient, et elle savait qu’ils savaient. Et cela se confirma vite. Un psy vint la voir dés son réveil. Au début, elle ne parlait pas et elle laissait Lauren parler, seule. Mais le moment vint vite où il fallait parler à Lauren de ses problèmes, qui maintenant n’était plus inconnus. Tout le monde voyait bien qu’elle était en manque, mais il fallait qu’elle reste à l’hôpital, sa blessure devait être bien soignée.

« Lauren, depuis combien de temps prends-tu de la cocaïne ? »

Lauren hésita avant de dire.

« Depuis mon anniversaire de 13 ans… Vous n’en avez pas ? S’il vous plait ! J’en ai besoin… je sais que vous en avez ! Allez ! Et sinon, je sais où vous pourriez en avoir pour moi… Vous êtes gentille non ? »

« Lauren, et de quand date votre blessure au poignet gauche ? Avez vous voulu vous suicidez encore avant ? »

« Si je vous le dis, vous me donnez de la coke ? »

« Répondez. »

Lauren poussa un grand cri de désespoir et puis lâcha enfin que c’était sa 4e tentative de suicide. La psychiatre hocha la tête d’un air grave et lui annonça qu’elle allait être placée dans un centre spécialisé pour les problèmes psychologiques. Là-bas, il y aurait pleins de gens comme elle, selon la psy. Des gens l’aideraient a être heureuse et à arrêter la drogue. Lauren ne voulait pas. Elle commença à lui dire que son père ne voudrait pas, qu’elle ne voulait pas, qu’elle n’était pas folle ! Elle ne devait pas être mise dans un centre psychiatrique car elle n’était pas folle, et puis elle n’avait besoin de personne.

« Ecoutez, calmez-vous. Votre père est d’accord. Vous partez demain. Ce centre s’appelle Last Escape. »

Son arrivée: Lauren arriva donc le sur-lendemain à Last Escape. En Allemagne ! Il paraissait que c’était son père qui avait choisis ce centre, justement parce qu’il était allemand. Donc, sa mère était bien allemande ? Possible après tout.

Lauren eut très dur. Elle n’avait déjà pas eu sa drogue pendant quelques semaines passés à l’hôpital mais là encore, elle avait de la morphine, ici rien. On lui présenta une chambre et elle remarqua qu’il n’y avait rien de coupant, rien de blessant, en gros, un endroit où elle ne pourrait pas se suicider. Mais cela ne fut pas le pire. Ils durent attaché Lauren à son lit tellement qu’elle ne supportait pas le manque. Un psy venait la voir mais Lauren n’arrivait à rien dire. Tout ce qu’elle voulait, c’était de la cocaïne. C’était trop dur. On lui mit la télévision mais elle n’arrivait pas à oublier ce manque, qui était dans chaque recoin de son corps, du bout de ses orteils à la pointe de ses cheveux. Ils voulaient tous de la cocaïne. Bien sûr, on la détachait parfois, ce n’était que dans la cas de crise total qu’on l’attachait mais cela revenait à assez souvent.

Maintenant, cela fait 2 mois que Lauren est à Last Escape et on l’a enfin détaché pour de bon. Ce manque est toujours là mais il s’atténue déjà. De plus, Lauren arrive à se contrôlé quand le manque reprend le dessus. Par contre, les ongles de Lauren sont dans un piteux état. Elle canalisait tout le manque sur ses ongles et elle les rongeait. Enfin, maintenant que c’est un peu mieux, Lauren va pouvoir un peu sortir de sa chambre. C’est vrai qu’elle était à peine sortie de sa chambre deux, trois fois depuis son arrivée ! Et encore, elle était accompagnée. Enfin, les psychiatres disaient qu’il fallait qu’elle voie un peu de monde.



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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyJeu 3 Avr - 14:06

Bienvenue ma Ren' d'amouuuur^^
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MessageSujet: Re: Lauren Secretwood [Fini]   Lauren Secretwood [Fini] EmptyJeu 3 Avr - 22:45

    J'arriiiiive, j'arriiiiive =____= XD

    Une fiche comme je les aimes n_______n
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